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 Chapitre 2

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MessageSujet: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyLun 18 Nov - 9:38

Chapitre 2 : Odin, Ëfon : le Ragnarök.


Ëfon était le second chef de la tribu royale d'Alfheim. Son rôle était de veiller sur son peuple et de protéger son territoire. Il était enthousiaste d'accueillir son fils adoptif, Démon, sachant que ses véritables enfants étaient morts dans une période de grand froid.
Mais depuis que Luna l'avait converti, il le craignait.  Démon grandissait, et ses pouvoirs avec. Il avait peur pour ses semblables et pour sa femme, Rüy.
Un soir, il lui avait dit :
« Ne vois-tu pas que nôtre fils devient dangereux ? Un géant des glaces avait enfreint nôtre territoire et ce dernier lui a arraché l'âme sans qu'il ne s'en rende compte ! On ne peut pas garder cet enfant, il est trop dangereux ! Imagine s'il se rebelle contre nôtre peuple ! Il pourrait tous nous tuer sans le moindre effort !
- C'est sûr que si on l'abandonne, il se rebellera ! Pauvre sot, c'est nôtre fils, on ne peut pas lui faire ça ! N'as-tu donc pas confiance, toi qui l'aime tant ?! Il protège Alfheim tout comme toi, il sera un grand souverain ! ».

Ainsi c'était terminée la courte discussion. Mais les craintes d'Ëfon arrivèrent 20 ans plus tard.
Devenu alors trop vieux pour gouverner, le chef céda sa place à son fils adoptif, Démon. Il devint roi d'Alfheim et de ses tribus. Il était surpuissant, personne ne pouvait égaler sa force. Un jour, il provoqua les autres Royaumes et, aveuglé par sa puissance, leurs déclara la guerre, comme quoi il voulait dominer l'Univers, comme ces ancêtres aux débuts des Royaumes.
Alfheim devint alors comme une dictature. Démon était devenu fou, surchargé de pouvoir.  Il menaçait et tuait les siens.
Dans le ciel d'Alfheim, 2 corbeaux guettaient ce tyran et son peuple. Ces 2 corbeaux appartenaient à Odin, le roi d'Asgard et des autres Royaumes. Odin ne pouvait pas permettre à un roi de tuer ses semblables sans rien faire, il avait donc envoyé ses 2 rapaces pour qu'ils surveillent et étudient les points faibles de leur Royaume.
Une fois revenus de leur espionnage, les 2 corbeaux se posèrent chacun sur une épaule du dieu avant de leur chuchoter à l'oreille ce qu'ils avaient vu et entendu. Odin fît une réunion dans tout Asgard, annonçant à tous que lui, et ses hommes, allaient partir en guerre, à Alfheim, pour mettre fin au règne de Démon, et sauver son peuple de ce cauchemar.
Ils partirent dans la nuit, tous chargés d'armes, de montures, et de quelques canons. Odin chevauchait Sleïpnir, le cheval à 8 jambes capable de se déplacer au-dessus de la mer et du vent.
Ils déboulèrent, tous par milliers, et assaillirent Alfheim.
Démon ordonna à son peuple de se battre, même aux femmes et aux enfants ; ceux qui refusaient mouraient sur-le-champ. Tous, donc, prirent les armes, certains fonçaient en loups, d'autres à dos de Banshee.
C'était la pagaille, les asgardiens assaillaient Alfheim de tous les côtés et brûlaient les habitations. Les Alfiens courraient de tous les côtés, en poussant des cris de guerre et de rage. Ils fonçaient dans le tas, à plusieurs, en loups, tels des béliers ; d'autres attaquaient à distance, depuis les arbres et enfin, les derniers se battaient au corps-à-corps en bondissant de leurs Banshee, qui, arrachaient les têtes asgardiennes et répandaient la terreur de leurs hurlements.
Malgré tout ça, Odin et ses guerriers prenaient le dessus, avec leurs lances et leurs épées, leurs montures galopaient plus vite que le vent et écrasaient les loups-sinistres en formes humaines. C'était la pagaille, on entendait les cris de douleur et de désespoir, sans oublier la terreur.
« Pauvre fou ! Arrête ça ! Ouvre les yeux ! Vois jusqu'où tes stupides actes ont mené ! ».
Démon tourna la tête de l'horreur de la guerre.
C'était Gaïa qui avait parlé, sa femme. Derrière elle était cachée une petite fille, tremblante et terrorisée.
« Tu n'as rien à dire, tu n'as pas d'ordres à me donner ! Alfheim, vaincra, sous la protection de Luna !, répliqua-t-il.
- Ne sois pas stupide ! Luna ne peut rien faire ! Et elle ne fera rien, pas pour protéger en tout cas, le tyran que tu es !
- La ferme !!! ».

Gaïa se raidit, derrière elle, leur fille, se mit à pleurer.
« Arrête, père ! Arrête ! ».
Démon décocha un regard noir à sa femme avant de regarder à nouveau la terrible scène qui se voilait de cris et de fumée.
Gaïa prit sa fille par la main et se mit à courir, lui disant :
« Suis-moi, Fenrir ! Nous ne sommes pas en sécurité, ici ! ».
Gaïa courut avec sa fille pour se mettre à l'abri. Elle voulait mettre un terme aux malveillances de son mari. Pour cela, il n'y avait qu'une solution, parler à Odin et aider les asgardiens à gagner la bataille.
Gaïa, qui n'était pas une louve-sinistre, chevaucha un cheval avec sa fille pour éviter les troupes ennemies et tomber directement sur le dieu d'Asgard.
Elle chercha Odin partout à cheval, mais ne le vit pas. Elle vit son beau-père, Ëfon, combattre avec fureur et quelques-uns de ses semblables, une troupe asgardienne qui essayait de franchir l'entrée du souterrain, où se cachaient les inaptes aux combats.
Elle aperçu aussi sa belle-mère, Rüy, qui utilisait la magie noire avec d'autres pour venir à bout de quelques attaques.
Mais Odin n'était nul part.
« Mère, regarde ! ».
Gaïa leva la tête, sur la demande de sa fille. Dans le ciel, un corbeau les guettait, toutes les deux. S'étant fait remarquer, ce dernier arrêta ses cercles dans le ciel et repartit dans la direction inverse, celle de l'armée asgardienne.
« Accroche-toi à moi, Fenrir, on va le suivre ! ».
Fenrir ne se fit pas prier. Gaïa ordonna à sa monture de galoper le plus vite possible. Elle invoqua le vent pour l'aider à aller plus vite encore, et à éviter les coups de lances ennemies. Elles suivirent le corbeau dans la forêt jusqu'à ne plus pouvoir avancer ; un cul-de-sac.
Voulant faire demi-tour, Gaïa fit pivoter sa monture, mais la route fût vite barrée par des asgardiens qui les avaient suivies.
« Merde..., grommela-t-elle.
- Mère, qu'est-ce qu'on fait ?, s'inquiéta Fenrir. ».
Cette dernière leva la tête suite à un cri provenant du ciel ; c'était le corbeau. A leurs vues, il repartit de nouveau dans la direction inverse.
Pendant ce temps, Démon, à lui seul, venait de réduire en cendre un groupe d'asgardiens, pour aider son père, Ëfon. Ce dernier se tourna vers lui en lui lançant un regard noir. Il haussa un ton grave en plantant sa lance sur le sol, prit de colère.
« Regarde ! Regarde ce que tu as fait ! Tout ça est de ta faute ! Femmes et enfants se battent et perdent la vie inutilement ! Tout ça, à cause de toi ! Rends-toi tant qu'il en est encore temps, fils indigne !
- Je fais ce que je veux, tu n'as rien à me dire ! Nous gagnerons, et Odin regrettera son avance envers nous ! Il périra avec les autres et nous n'aurons plus qu'à aller attaquer Asgard et il nous appartiendra !
- Espèce de fou ! Mes craintes se sont réalisées, en 20 années, tu as grandi, ton pouvoir aussi ! Tellement que tu en es aveuglé ! Réveille-toi, bon sang ! Regarde l'horreur dont tu es l'auteur ! Mets-fin à cette guerre inutile ! Trouve Odin et demande-lui pardon ! Pense à ta femme et à ta fille ! D'ailleurs, où sont-elles, donc ? ».

Démon ne répondit pas. Il baissa la tête et se retourna. Il finit par prononcer à voix basse :
« Parties. Je ne sais pas où elles sont, elles ont dû se mettre à l'abri. Retrouve-les si ça te chante, moi je pars trouver Odin, et je vais faire comme tu as dit, lui demander pardon. Mais s'il recommence, je serai sans-pitiés. ».
Ëfon soupira et se mit en route pour retrouver les filles. Ou plutôt, en vol... il appela sa Banshee depuis les cieux et la chevaucha pour aller plus vite et mieux les repérer depuis les airs.
Il les repéra. Une rage folle entra en lui. Elles étaient sur un cheval, bloquées par un cul-de-sac et une troupe asgardienne leurs barrait la route. Sans hésiter, il piqua en pleins vol avec sa Banshee vers les asgardiens et leurs atterrit dessus. Sa Banshee poussa un hurlement terrifiant et Ëfon sauta à terre, épée à la main. Il fonça sur un asgardien et lui planta sa lame dans le cœur. La Banshee écrasa 3 soldats qui essayaient de l'atteindre avec leurs lances et arracha la tête d'un d'entre eux. Furieux, un des leurs fonça vers Ëfon et une bataille à l'épée s'engagea. Ëfon paraît les coups tant bien que mal tandis que son adversaire lâchait toute sa fureur sur lui. C'était un des commandants de l'armée.
Gaïa protégeait sa fille avec une fine lame de ceux qui essayaient de les approcher. Fenrir était terrorisée.
« Partez !, cria Ëfon après avoir donné un coup de bouclier à son adversaire. Gaïa, je sais ton ambition ! Trouve Odin ! Vite ! ».
Il se tût, interrompu par son ennemi qui lui avait donné un coup d'épée, ayant fait volé son casque.
Gaïa suivit les ordres. Fenrir se tint fermement à sa mère, qui donna l'ordre au cheval de partir au galop. Elles suivirent la direction qu'avait prit le corbeau.
Ëfon et sa Banshee se faisaient attaquer de tous les côtés. Des renforts arrivaient des deux camps pour aider les leurs. Mais les asgardiens étaient plus nombreux et prenaient le dessus.
Les loups-sinistres criaient à la mort avant de tomber, inertes. Ëfon eût du chagrin et davantage de colère. Ceux qui avaient la malchance d'être ses adversaires au corps-à-corps se faisaient trancher les membres et mourraient dans d'atroces souffrances.
Soudain, un rugissement retentit ; ce n'était pas une Banshee, c'était Démon. En forme de loup, il galopait tel un bélier et défonçait ses ennemis sur sa route. Il bondit furieusement sur un asgardien et lui arracha la tête.
« As-tu retrouvé Odin ?, lui demanda son père.
- J'étais en train de le chercher mais je vois que tu as besoin d'un léger coup de patte. », lui répondit son fils adoptif en ayant reprit sa forme humaine.
D'un regard vide, il scruta un asgardien qui tomba direct au sol, mort. Il lui avait arraché l'âme.
D'autres se ramenaient davantage, en grand nombre.
« Quels imbéciles, ils vont mourir, soupira Démon.
- Dans la gueule du loup, rajouta son père.
- Je ne suis pas d'humeur à rire. ».

Pendant ce temps, Gaïa et Fenrir étaient toujours sur la piste du corbeau. Elles l'avaient enfin retrouvé. Il volait, en poussant des petits cris. D'un coup d'aile, il se mit à planer, s'apprêtant à atterrir. Odin ne devait plus être très loin.
Gaïa arrêta sa monture et mit pied à terre. Fenrir aussi.
« On va aller voir ce qu'il se passe, quoi qu'il arrive, tu te caches et tu ne dis rien. ».
Fenrir acquiesça et suivit de prêt sa mère, silencieusement.
Elles entendirent soudain un cri strident avec des échos. Un cheval.
Elles se tapirent derrière un arbre et observèrent de prêt l'animal.
Il avait 8 jambes, était grand, majestueux, avec une grande crinière. Il était monté par une grande personne, assez âgée, pleine d'armures et d'une lance sans pareille. Son apparence ne le trompait guère, il était plus fringé que n'importe quel autre asgardien. C'était Odin.
Gaïa sortit de sa cachette, ordonnant à Fenrir de la suivre de prêt.
Elle commença à parler, ce qui surprit le roi d'Asgard, qui ne s'attendait pas à voir quelqu'un ici.
« Tout puissant Odin, je me présente, Gaïa, Dame Nature et mère de cette jeune fille ici-présente, Fenrir est son nom. Je suis aussi la femme de celui que vous cherchez, Démon. Avant toute chose, je tiens à vous dire que nous ne sommes pas de son camp. Nous trouvons ses actes purement stupides et cruelles. Nous voulons nous y rebeller. Je vous prie, de le convaincre d'arrêter cela, et de nous aider ! Je sais où il se trouve en ce moment-même, je vous en prie, aidez-nous, moi, ma fille, et nôtre peuple !
- Je vous reconnais bien là, Gaïa. Je sais qui vous êtes, tout comme vôtre fille. Et je sais que, tout comme moi, vous avez ouïe d'une grave prophétie. Bref. Vôtre mari a dépassé les bornes, je vais mettre fin à ces folies », promit Odin de sa voix grave.
Il tendit son bras droit vers le ciel, où vint se poster un de ces 2 messagers ailés.  Il lui murmura quelques mots, incompréhensibles par les filles. Le corbeau prit son envol vers le champ de bataille.
« Suivez-nous », reprit Odin avant de s'élancer au galop en suivant son corbeau à son tour.
Les filles remontèrent leur monture et le suivirent.
Du côté d'Ëfon et de son fils, ils se battaient toujours contre les troupes ennemies. Ils les assenaient de coups d'épées et de boucliers. A eux deux, ils réduisaient une quarantaine d'hommes.
Mais leur surplus était toujours handicapant. Démon avait beau être le plus fort, il avait une jambe blessée. Ëfon, lui, était encore intacte. Il était juste déguisé de sang, mais ce n'était pas le sien, plutôt celui de ses victimes. Il les ridiculisait tel un lion enragé.
Des renforts arrivaient, encore.
« Bordel, ils sont à nombre infini, ou quoi ?!, râla Démon.
- Courage, fils, nous y sommes presque, l'encouragea son père. On se débarrasse d'eux et tu fonces retrouver Odin ! ».
En voyant un grand nombre arriver, Ëfon se tût. Il se raidit avant de lancer un regard affolé à son fils.
« Quoique... vas-y maintenant ! Dépêche-toi !
- Et toi ?
- Je me charge d'eux, ne t'en fais pas. Je vais faire diversion.
- Je ne te laisserai pas ; pas avant d'avoir tué ces clowns. ».
Il dit, puis fila comme une flèche en loup. Il dégomma tout le monde sur son passage, laissant derrière lui un long chemin. Ëfon voulut le suivre pour l'arrêter mais un asgardien à cheval lui barra le passage. Ëfon se transforma en loup et sauta comme une bête sauvage sur le destrier pour le faire tomber. Il bondit ensuite comme une gazelle à la recherche de son fils. Ça n'aura pas duré longtemps. Démon était en vue, se battant au corps-à-corps contre un guerrier féroce. Rüy n'était pas loin, se servant de sa magie noire pour aveugler les ennemis. A la vue de son mari, qui fonçait tête basse dans les camps ennemis, elle se mit à hurler :
« Ëfon, attention !!! ».
Son cri interrompit Démon dans son combat contre son adversaire, il releva la tête et vit avec stupeur son père, suivit d'un asgardien, qu'il n'avait apparemment pas vu. Ëfon, à l'entente de l'avertissement de sa moitié, s'arrêta et ne vit pas le coup arriver ; l'asgardien brandit sa lance avant de la piquer à toute vitesse dans le dos d'Ëfon, encore en forme de loup. En un quart de seconde, ce dernier vit sa vie entière défiler sous ses yeux. Il poussa un hurlement strident dû à la douleur avant de s'écraser sur le sol, dans une marre de sang. Sa colonne vertébrale s'était brisée et du sang coulait de sa poitrine. Sa fourrure n'était plus noire mais rouge de sang. Il ne respirait plus, il ne bougeait plus. Il était mort sur le coup.
Rüy abandonna sa magie et s'élança vers son mari en pleurs. Elle se mit à gueuler aussi fort qu'un hurlement de Banshee. Son cri était mélangé à la tristesse, la douleur et la colère. Démon la rejoignit, explosant de rage les adversaires sur son passage et celui qui avait tué son père. Il s'accroupit aux côtés de sa mère et voulut la prendre dans ses bras, pour la consoler. Cette dernière le repoussa froidement avant de lui crier dessus comme jamais elle ne l'aurait fait :
« Traître ! Incapable ! Tyran ! Meurtrier ! Tout ça est de ta faute ! Si tu n'avais pas enclenché tous ces conflits, rien de tout cela ne serait arrivé ! Vaurien ! Indigne ! Pars d'ici, toi et tes folies, et ne reviens jamais ! ».
Démon eût le cœur brisé, fendu d'une terrible lame d'amour maternel. Son regard triste se changea brusquement en regard de haine. Il n'eût qu'une envie, tuer tout le monde. La folie, la haine, s'emparaient de lui comme jamais. Il n'y voyait que du noir, il voulait la vengeance, et la mort.
Il se transforma en loup et fonça sur sa mère, aveuglé par la rage.
Elle se défendit tant bien que mal, en louve également. Elle lui mordit la nuque et l'envoya valser à travers les asgardiens. Ces derniers ne manquaient pas l'occasion d'essayer de le tuer, mais Démon réveilla son terrible pouvoir qui sommeillait en lui. De son aura, il invoqua une onde de choc qui repoussa ses assaillants à plusieurs mètres de lui. Son regard était si sombre qu'on ne voyait plus la couleur de ses yeux. Il se mit à galoper vers sa mère, haineux. Elle disparût devant lui grâce au pouvoir ''Emprise de l'Ombre'' et réapparût derrière lui avant de lui bondir sur le dos et de l'asséner de puissants coups de griffes. Démon voulut faire volte-face mais trébucha. Ils firent tous deux du rouler-boulet sur le champ de bataille, utilisant morsures et griffes, pour se défendre et se libérer de l'étreinte de son adversaire. Des touffes de fourrures volaient partout autour d'eux, ils se les arrachaient au corps-à-corps, ils s'entretuaient.
La foule de guerriers se dispersa soudainement : c'était l'arrivée d'Odin, déboulant sur le champ de bataille sur sa monture, suivit de Gaïa et de sa fille Fenrir.
Horrifiée par la scène, Gaïa se mit à hurler avant de bondir de son destrier, qui était encore au galop, pour atterrir sur le dos de Démon. Ce dernier réussit à se libérer de l'étreinte de sa mère et bondit furieusement sur sa femme, qui tentait de l'arrêter. Sous les yeux de tous, Gaïa envoya valser son mari grâce au pouvoir de la terre, d'une onde de choc si puissante qu'elle l'envoya à plusieurs kilomètres de là. Sans attendre un mot, elle disparût grâce à un autre pouvoir.
Ebahi et confus, Odin mit pied à terre avant de courir vers Rüy, qui se relevait tant bien que mal. Avant qu'il ne puisse prononcer un mot, elle lui dit :
« Elle est partie le combattre, vous, Odin, allez la sauver, ne vous occupez pas de moi ! ».
Il acquiesça et repartit à la recherche de Gaïa et de Démon. Fenrir l'avait devancé. Elle était morte d'inquiétude pour sa mère et voulait l'aider. Sous forme de jeune louve, elle galopait à toute vitesse pour retrouver ses parents.
Odin fonçait comme le vent sur son destrier. Il savait déjà où ils étaient. Il rattrapa Fenrir et ses parents. Malheureusement, il était déjà trop tard. Au moment-même où ils étaient arrivés, Démon venait de poignarder sa femme de son épée. Celle-ci venait de hurler avant de s'effondrer sur le sol. Du sang giclait de sa poitrine et elle suffoquait.
Horrifiée de cette scène, Fenrir se mit à crier et rejoignit sa mère en versant des larmes avant de s'effondrer sur elle. Démon voulut la tuer mais Odin s'interposa, en lui lançant un sort de sa terrible lance. Il y eût un coup de tonnerre suivit du cri de Démon. Une fois la légère brume dissipée, il n'était plus là. Il avait disparu.
Odin se retourna ; il vit Fenrir en larme, couchée sur sa mère. Cette dernière crachait du sang et ne respirait pratiquement plus.
Elle pouvait juste prononcer quelques mots. Odin les compris.
« Odin... promettez-moi... de prendre soin... de ma fille... ne la laissez pas... seule... ».
Elle se raidit avant de faire un profond soupire. Elle rendit l'âme, sous l'impuissance de sa fille.
Odin resta silencieux, ému, et honteux de ne pas être arrivé à temps. Il n'a guère eu le temps de lui promettre de prendre soin de sa fille. Toutefois, il lui dit, comme si elle était encore vivante :
« Je vous le promets. ».
Il prit Fenrir dans ses bras pour l'éloigner de sa mère. Celle-ci se débattait en gémissant. Il était temps de partir.
Il lança de sa lance un appel des troupes, celles-ci cessèrent le combat et battirent en retraite. Ils repartirent pour Asgard.
Avant de prendre le Bifröst, Odin effaça ce terrible souvenir ainsi que la mémoire complète de Fenrir. Il voulait qu'elle pense être une asgardienne.
Il la ramena avec lui, et lui trouva un couple voulant l'adopter. Depuis, elle était toujours triste, sans qu'elle sache pourquoi.
Un soldat, une semaine plus tard, vint voir le roi en lui demandant :
« Pourquoi lui avoir effacé la mémoire ?
- Je ne veux pas qu'elle ressente une différence parmi les autres. Je veux qu'elle se sente asgardienne, et qu'elle ne sache pas la vérité à propos de ses parents, répondit Odin d'une voix grave.
- Il n'y a pas que ça ; je ne vous connais que trop bien, mon Roi. ».
Le roi borgne resta silencieux un moment avant de lui répondre à voix basse :
« La prophétie. La fille... c'est elle. Elle est dangereuse. Je ne veux pas qu'elle en sache quoi que ce soit. Je ne veux pas qu'elle sache que son père était puissant. Car elle l'est plus que lui, encore. Je préfère que ça reste secret. Pour nous protéger, nous, et pour la protéger, aussi. ».


Dernière édition par Asha le Ven 21 Fév - 11:59, édité 2 fois
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Hiru'
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyLun 18 Nov - 12:03

Madafaka, ce chapitre roxx trop. x)
Surtout quand Gaia meurt ... c'est trop horrible ... La pauvre choupinette. ._.
En tout cas, ce chapitre était très bien écrit, hâte de voir comment elle va réagir après avoir retrouvé la mémoire. :3


Bonne continuation !
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyLun 18 Nov - 12:18

Putain je suis un boulet x) je commence le chapitre 3 avant le 2 Madafaka !
Bref, super chapitre très bien écrit ! *-* continue comme ça !


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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyLun 18 Nov - 12:35

Merci beaucoup, ça me fait plaisir!
Le chapitre 4 est en cour, et je pense bien qu'il va roxxer!
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Luffa
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyMar 19 Nov - 23:03

Ara ! :3 Vraiment cool ce chapitre ! *^* J'étais à fond dudans ! *O*
Par contre, il y a parfois des expressions qui sont formulées assez bizarrement je trouve. ^^' Bien que ça reste compréhensible, ça me trouble un peu. xD
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyVen 21 Fév - 13:49

je vois de quoi parle ma jumelle et je t'en ai déjà envoyé quelques une sur FB x')

Ce chapitre est vraiment bien, plus clairs, du saut de lignes, des idées enchaîné une par une, un événement à la fois.
quelques soucis avec certaines expressions qui font un peu bizarre mais l'ensemble est bon.
y a une petite inspiration de Loki dans Fenrir non ? x')
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyVen 21 Fév - 14:15

Ouais, merci de me les avoir précisées!

Merci merci.
Loki? Ow, me parle pas de lui, j'le kiffe ce type. *^* *fuit*
Ben, à vrai dire, je peux dire qu'ils ont un peu la même personnalité à première vue. Même si Loki ne fait pas parti de cette fic, il faisait parti du Rpg d'où elle provient (même que c'était son mec xDD), mais après, même s'ils étaient tous les deux blessés, ils se sont rendus compte que leurs ambitions étaient différentes. Mais oui, à un certain moment (comme ce chapitre), on peut penser à Loki en voyant Fenrir, car on sait qu'elle a mal, et que son enfance a été réduit en cendre. Et que, comme Loki, elle a été prise par Odin.
Le truc c'est que je suis tellement fan de Loki et de son histoire mystérieuse que j'ai voulu me faire une personnage avec le même genre un peu, mais avec un caractère différent (pas facile... xD). Puis il y a 3 ans j'me suis imaginée Fenrir, son histoire et tout, et j'en suis fana. Aujourd'hui, Fenrir pour moi c'est comme si elle existait vraiment, qu'elle avait vécu tout ça (suis-je folle?). J'suis vraiment accro à elle (yuri *fuit*) et dans ma fic je me mets à sa place, j'la fais vivre, puis je vis aussi, dans le paysage, l'action, et tout... (schizophrénie *meurt*).

Bref, tout ça pour te dire qu'effectivement il y a une (grande) inspiration de Loki dans cette personnage. x)
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyVen 21 Fév - 14:24

xD
ouais j'avais bien sentis du Lokissisme ici xD
à Fenrir en Yuri ça me dérangerais pas =)

et pour ton attachement c'est normal,
c'est une oeuvre que tu compose depuis un certains moments a
lors y a un attachement à
l'oeuvre et au personnage ^_^


ps: à quand un passage yuri 16.5 dans ta fic ? =D
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MessageSujet: Re: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptyVen 21 Fév - 14:28

LOKI'D! *fuit*
Ouais mais non, Fenrir ne sera pas en Yuri. Tu verras bien! 8D

Tant mieux si c'est normal, c'est comme pour un auteur attaché à ses personnages, là c'est pareil. 8D



Nan, y'aura pas de yuri avec Fenrir! xD
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