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 Chapitre 4

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Chapitre 4 Empty
MessageSujet: Chapitre 4   Chapitre 4 EmptyMar 19 Nov - 15:35

Chapitre 4 : Attaque à Asgard.

Royaume de Malassa, Alfheim, le Centre du Monde. Trois importants Royaumes que nous connaissons, désormais. Nous avions aussi parlé de Jotünheim, Royaume du grand froid habité par les Géants des Glaces. Même s'ils sont sans lois, ces géants ont un chef. Laufey est son nom. On le reconnaît facilement à son allure davantage imposante que celle de ses camarades et à sa taille (légèrement plus grand que les autres géants).
Laufey a beau être impressionnant, il préfère fuir et éviter tout conflit. Mais dernièrement, ce géant avait une dent contre Odin, qui avait envoyé ses hommes pour récolter des chrysanthèmes gelées. Ses hommes avaient attaqué certains géants et donc Laufey, depuis, déclara la guerre à Odin. Les Géants des Glaces étaient réputés, non seulement pour leur brutalité mais aussi pour leur capacité de geler instantanément un ennemi avant de le détruire d'un simple poing. Êtres dangereux, ils domptaient aussi des béhémots de glace. Ces redoutables créatures étaient des béliers impossibles à stopper. Ils défonçaient tout sur leur passage, alliés comme ennemis. Ils avaient les défenses d'un mammouth et les griffes d'un dragon. Leurs corps étaient tout en écaille avec une queue blindée d'épiques.
Bref, Jotünheim donc... le Royaume où personne n'osait y mettre les pieds sans être incertains d'en revenir. C'était l'enfer arctique, ni plus ni moins.
Un bruit retentit dans la salle du trône, où était assis le chef, Laufey.
« Qui va là ? », demanda-t-il d'un ton ferme et grave.
Un géant apparût, couvert de cicatrices. Il s'agenouilla devant son maître avant de lui dire :
« Nous sommes prêts. »
Laufey révéla un sourire maléfique avant de répondre :
« Très bien, allons-y. Asgard va payer. ».

Asgard, Royaume principal de l'Univers, situé entre le Soleil et la Lune. Royaume d'Odin, protégé par le Dieu Dragon de la Lumière, Elrath. Elrath est un des frères de Malassa. Ils n'ont jamais cessés d'être rivaux.
Asgard bénéficie de sa très haute avancée technologique et de sa magie. Les habitants, qui sont principalement des nains, forgent des armures magiques ayant chacune une particularité. Ils forgent aussi des Sangliers de Guerre, à la toison dorée. Ces armes de siège vivantes servent de béliers ou à tirer les chars. Ils ont aussi des Walkyries, qui sont des guerrières chevauchant des chevaux magiques. Elles peuvent soigner d'autres personnes et invoquer des tempêtes de neiges.
Mais Asgard est réputé pour être l'un des plus beaux Royaumes, avec ses paysages montagneux époustouflants.
Il possède aussi un grand pont menant au Bifröst, le portail qui permet d'aller-et-venir sur n'importe quel autre Royaume. Il était gardé par Heimdall.
Trois années s'étaient écoulées depuis le drame. Tout le monde s'en remettait peu à peu. Tout le monde, sauf Fenrir. Sa mémoire avait beau été effacée, sans raison, elle déprimait, tous les jours. Parmi les jeunes, elle était toujours à part, seule. Elle traînait dans son coin et regardait les étoiles la nuit. Elle se sentait différente.
Un jour, elle en eût plus que marre. Elle voulût parler à Odin.
Elle se dirigea vers la salle du trône, où étaient organisées les cérémonies.
Un garde lui coupa la route, l'empêchant d'aller plus loin.
« Où vas-tu, toi ?, râla-t-il.
- J'veux voir Odin, laissez-moi passer s'il vous plaît, répondit-elle d'un ton froid.
- Désolé ma petite, mais on ne va pas voir le roi comme ça. Seuls les adultes sont autorisés à le voir. ».
Fenrir lui lança un regard noir. La jeune fille, réservée et méfiante, n'aimait pas qu'on lui donne des ordres. Elle était sous-estimée, elle avait horreur de ça. Elle voulut forcer le passage, et répliqua au garde, d'un ton plus froid encore et presque agressif :
« Laisse-moi passer ou je te transforme en rôti de Banshee... ».
Le garde éclata de rire avant de lui dire :
« J'aimerais bien voir ça ! ».
Il regretta aussitôt ses paroles. Fenrir n'était pas du genre à se faire prier, surtout pour ça. Elle se transforma en louve et lui bondit dessus. Elle le fit tomber et lui mordit sérieusement la nuque. Ses canines étaient si tranchantes qu'elles transperçaient l'armure de l'homme. Ce dernier poussa un cri de douleur avant de se dégager de son assaillante. Il lui asséna un coup de lame sur l'épaule.
La scène d'agression ne durera pas longtemps. Odin sortit de la salle du trône, accompagné de 2 autres gardes qui, à la vue de la scène, se précipitèrent pour aider leur camarade. Fenrir était prête à les combattre tous les trois en même temps, mais le cri ferme d'Odin lui fit comprendre qu'il valait mieux pour elle d'en arrêter là.
« Fenrir ! ».
L'intéressée, toujours sur forme de louve, se recroquevilla sur elle-même et baissa les oreilles. Les trois gardes lui lancèrent des regards noirs.
« Cette petite a essayé d'entrer pour venir vous voir, mon Roi.
- Et vous avez refusé ?, demanda Odin d'un ton ferme.
- Euh, oui, se raidit le garde suite à ce ton, surpris.
- Je n'aime pas que l'on me dérange pour rien, mais elle avait peut-être une raison valable pour venir me voir. Les enfants n'ont pas des choses inintéressantes à nous faire part. Retenez cette leçon. ».
Sur ces mots, il retourna dans la salle, ordonnant à Fenrir de le suivre, d'un regard noir. Cette dernière le suivit de loin, tête basse. Elle prit sa forme humaine une fois à l'aise dans l'immense salle. Odin s'assit et lui demanda :
« Pourquoi avoir fait ça ?
- Ce bougre m'a sous-estimée, il l'a bien mérité !
-  Silence ! Je ne veux pas entendre de telles stupidités !, lâcha Odin.
- Désolée..., répondit Fenrir d'un ton bas.
- Alors, réponds.
- Je me sens différente. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je me sens seule, même s'il y a du monde autour de moi. Et puis, je suis la seule à pouvoir utiliser les ténèbres et à me transformer en loup. Pourquoi ? ».
Odin se raidit, il eût un frisson dans le dos suite à cette question. Son regard s'emplit de vide.
« Pourquoi... ?, répéta la jeune fille.
- Je ne sais pas », mentit le roi.
Ici prit fin la conversation. Un gros bruit suivit d'une secousse retentit dans tout Asgard. On entendait des hurlements de surprise mélangés à des cris de guerre.
« Qu'est-ce que..., commença Odin.
- Mon Roi ! Les Jotüns nous attaquent ! », cria un garde.
Odin n'attendit pas plus de précision, il se munit de Gungnir et fonça hors de la pièce. Fenrir le suivit, affolée.
Dehors, c'était la panique. Les asgardiens couraient et hurlaient dans tous les sens. Des soldats s'armaient et partaient pour défendre Asgard. Il faisait un froid horrible et l'on entendait des rugissements à l'horizon. Une brume se formait et des géants des glaces arrivaient en masse, écrasant tout sur leur passage.
« Père, qu'est-ce qu'on fait ?! ».  C'était Tyr, le fils d'Odin. Il se ramenait près de son père, paniqué et armé de la tête aux pieds.
« Fils, tu viens avec moi, on va les attaquer au centre.
- Et moi ?, hasarda Fenrir, comme si elle voulait les aider à combattre.
- Toi, tu restes là ! Frigga va venir te chercher, et tu iras te mettre à l'abri avec elle ! ».
Sur ces mots, il partit vers les écuries et en sortit aussitôt à dos de Sleipnir, le cheval à 8 jambes. Fenrir était déçue, elle voulait combattre. Mais elle était encore trop jeune. Ce n'était pas aux combats qu'on envoyait des enfants de 9 ans.
Tyr suivait Odin de près sur son propre destrier. Fenrir les enviait, tous les deux.
Un jour, je serai une guerrière, et je serai la meilleure.
« Fenrir ! ». Une voix se fit entendre dans ce boucan. C'était Frigga. La femme d'Odin.
« Fenrir, viens vite, suis-nous ! », reprit-elle avec entrain. Elle avait une longue épée et des autres enfants autour d'elle. Fenrir était amère. Elle voulait combattre, leurs montrer, à tous, qu'elle n'était pas qu'une simple gamine. Mais pourquoi enviait-elle le combat à ce point ? Elle voulait déjà être une guerrière et savourer le plaisir de tuer un ennemi. Pourquoi donc ? Tout était flou dans sa tête.
« Allez jeune fille, dépêche-toi ! ».
Fenrir suivit Frigga et le petit groupe. Ils montèrent en haut du château d'Asgard et s'y postèrent, regardant la bataille.
Géants des Glaces et béhémots rasaient tout ce qu'ils voyaient. Odin et ses troupes avançaient rapidement vers eux, lances brandies. Et enfin, ils se heurtèrent. Le corps-à-corps commençait. Les nains à Asgard étaient des archers-sur-chars tirés par des sangliers de guerres qui n'hésitaient pas à piétiner leurs ennemis. Les nains lançaient des projectiles enflammés. Les humains se battaient férocement au corps-à-corps avec les armes finement forgées. C'était la pagaille.
Fenrir les regardait tous avec envie. Elle voulait vraiment y aller.
Peut-être qu'en se faufilant...
Un rugissement résonna dans le champ de bataille. Un béhémot apparût, défonçant tout individu se trouvant sur sa tracée. Odin se posta devant lui et utilisa Gungnir pour lancer un éclair mortel. La bête fût sévèrement électrocutée avant de tomber, raide-morte.
Les asgardiens crièrent victoire et les géants se raidirent. Toutefois, les cris de victoire n'auront pas duré longtemps ; une dizaine de béhémots déboulait par derrière. Odin jura dans le silence total. Les Jotüns lancèrent des regards provocateurs envers l'armée adverse. Tyr, saisissant sa lame, la brandit au ciel avant de crier à toute la foule d'armée comme pour lui même :
« A l'attaque ! ».
Sans plus attendre, il bondit de son destrier et s'arma d'un bouclier. Il chargea à pleine puissance sur un géant avant de lui sauter dessus et de lui trancher le cœur. Heureusement qu'il était bien armé, toucher un géant pouvait nous geler.
La troupe asgardienne imita le fils d'Odin. Tous chargèrent et heurtèrent leurs ennemis. Ils étaient prêts à se battre jusqu'à la mort pour défendre Asgard. Odin sourit puis, toujours sur Sleipnir, invoqua de sa lance Guignir un orage violent. Les éclairs s'abattirent violemment sur le champ de bataille. Il partit à la charge, tel un bélier, heurtant et déséquilibrant les géants. Les cris de guerre étaient des plus en plus forts et la brume masquait presque les deux armées.
Fenrir ne tenait plus, elle voulait foncer ! Voulant se faufiler, elle se fit chopper par Frigga.
Vive la discrétion...
Les dix béhémots chargeaient dans la foule et écrasaient tout le monde. Ils rugissaient comme des lions et envoyaient une vingtaine de soldats en l'air avec leur puissance (ne parlons pas des nains qui étaient carrément expulsés de la bataille à plusieurs mètres de là). Les Sangliers de Guerre, ceux qui servaient de béliers, en firent autant pour les géants, avant de se confronter aux béhémots. Ils se rentrèrent dedans avec une si grande puissance qu'ils firent trembler le sol.  Le corps-à-corps de ces bêtes de guerre était impressionnant.
Malgré tous ces efforts, les géants étaient parvenus à l'enceinte d'Asgard, son château. Il n'y avait plus aucune issue. Frigga s'inquiétait. Les asgardiens arrivaient quand même à défendre l'enceinte mais c'était compliqué. Surtout que les béhémots étaient de la partie et l'un d'entre eux était entré dans le château. Ça s'entendait par ce carnage à l'étage du dessous.
« Je vais devoir aller les aider, les enfants, restez-là, et surtout, ne bougez pas ! », insista la déesse en posant son regard sur Fenrir. Celle-ci lui répondit d'un soupir.
Frigga descendit. Tous étaient désormais seuls, et inquiets.
« Vous croyez qu'on va mourir ?, commença l'un d'eux.
- Non, mon père est dans l'armée, il va tous les tuer ! », se vanta un autre.
Fenrir soupira davantage. Elle ne pouvait pas rester là, puis elle avait envie de voir un béhémot de près pour la première fois.  Elle bougea d'ici.
« Hey, où tu vas ?, demanda une fille.
- Je vais me battre avec eux. », répondit brièvement la louve-sinistre avant de changer de forme et de descendre à toute vitesse.
Plus Fenrir descendait les grandes marches, plus elle entendait le boucan. Des cris se faisaient entendre suivis d'un bruit de destruction.
Il doit être en train de tout casser.
Elle arriva alors sur un balcon ; c'était la salle du trône. La bête était là, plantée au milieu de la pièce, intimidant de ses 4 yeux rouges les gardes et la Reine.
Soudain, il se mit à rugir et donna un violent coup de patte sur un groupe de garde, la plupart réussirent à éviter mais les autres volèrent jusqu'au plafond, qui était très haut. Ils furent exclus de la pièce, en transperçant les murs sous le choc.
Tout le monde était traumatisé, sauf Fenrir. Elle était émerveillée d'une telle puissance. Pouvoir chevaucher ou tuer un monstre pareil serait la preuve ultime comme quoi ses gênes sont celles d'une guerrière. Sans réfléchir, en forme de louve, elle bondit depuis le balcon.
Frigga et les gardes la virent en survol atterrir sur le dos du béhémot.
« Fenrir !!! », hurla la reine, horrifiée.
La bête, surprise, se mit à rugir, une fois de plus, et donna des coups de pattes partout autour d'elle. Elle démolissait les colonnes qui maintenaient la salle une à une avec sa queue. Fenrir planta ses griffes dans ses dures écailles pour se maintenir.
Tu n'as pas l'habitude d'être chevauché, on dirait...
Pour le chevauchement, c'était un échec. Une seule solution restait ou le château allait être démoli. Tuer le béhémot en furie.
Les gardes, en panique, formèrent un rayon protecteur autour de la reine. Cette dernière les repoussa, en leurs ordonnant d'aller se battre. Ils obéirent et foncèrent droit sur le monstre géant. Frigga prit sa lame tranchante et les rejoignit.
Fenrir, toujours sur le dos du béhémot descendit comme un toboggan en se servant de ses griffes comme maintien. La bête hurla de douleur. Du sang glacial sortait de ses écailles, qui étaient transpercées par les griffes aiguisées de la louve-sinistre. D'un violent coup de queue, que Fenrir n'avait pas vu arriver, le béhémot se débarrassa d'elle, qui heurta une colonne. Elle retomba tout de même sur ses pattes. Blessée, mais déterminée, elle se releva en une fraction de seconde et fonça sur son adversaire.
Enfin un peu d'action.
Enragée, la bête voulût écraser Fenrir avec sa patte, cette dernière évita avant de bondir sur une de ses défenses. Elle la remonta en s'agrippant pour ne pas retomber une seconde fois. Elle arriva au niveau des yeux. Elle réussit à en crever un. La bête rugit et se mit à courir dans la pièce, elle heurta les quelques colonnes dressées sur son passage avant de se cogner contre un grand mur doré. Fenrir remarqua qu'au niveau du poitrail, il n'y avait pas d'écailles. Elle pensait donc au cœur. Ces stupides créatures devaient forcément en avoir un. Elle descendit au niveau du poitrail avec ses griffes.  Mais le béhémot prit sa patte et saisit son assaillante de ses grandes griffes.
Elle l'envoya bouler contre une colonne avant de charger. Les gardes se bousculèrent pour ne pas être écrasés.
« Fenrir, non ! », cria Frigga.
Fenrir se remit sur ses pattes et reprit sa forme humaine. Elle évita de peu la charge qui lui était destinée. Le béhémot feula de rage après s'être sévèrement cogné contre la colonne principale, la plus résistante de tous. Elle était fissurée mais ne s'était pas brisée.
Encore groggy, le monstre peina à retrouver ses esprits. Il tourna son regard vers Fenrir avant de se redresser sur ses deux pattes arrières, ce que font les béhémots pour porter le coup final.
« Abruti, as-tu oublié ce que je visais ?! », lâcha Fenrir.
Sans attendre de réponse, elle saisit derrière elle une lance d'un garde mort. La bête de siège rugit avant de vouloir écraser la jeune fille. Mais elle était plus rapide que lui. A peine le béhémot avait-il eu le temps de bouger une de ses pattes que la louve-sinistre bondit sur lui en forme de louve, lance à la la gueule, avant de rechanger de forme et de lui planter furieusement dans le cœur. Elle retomba au sol avant de reculer brièvement.
Le béhémot se mit à hurler avant d'essayer de retirer la lance de son poitrail. Il réussit à la retirer mais resta immobile et silencieux une dizaine de secondes avant de s'écraser sur le sol.
« Enfin !, fanfaronna Fenrir.
- Espèce de folle ! Qu'est-ce qu'il t'a prit ?!, répliqua Frigga, qui arrivait en courant vers elle. J'ai eu peur, si tu savais !
- Mais de rien, il n'y a pas quoi, grommela la jeune fille, tout en faisant sa fière.
- Ce n'est pas drôle, Fenrir ! Tu aurais pu mourir ! Imagine si ce monstre t'avait tuée !
- Mais il ne m'a pas tuée. C'est moi qui l'ai tué.
- Mais c'est impo... ! ».
Frigga laissa sa phrase en suspens, comme médusée.
« C'est impossible ? Et pourquoi donc ? J'ai beau avoir 9 ans je l'ai quand même tué. Aussi, pourquoi suis-je la seule à pouvoir me transformer en louve ?», répliqua Fenrir.
Frigga se raidit, comme si une peur venait de l'envahir. Elle dévisagea la louve-sinistre suite à cette soudaine question. Elle connaissait la réponse, mais ne voulait pas lui dire. Ça se voyait sur son visage. Fenrir s'énerva et lui lança un regard noir.
« Il y a un endroit qui connaît la réponse à ta question. Si moi et Odin devions te le dire, tu le prendrais mal. Cet endroit est normalement inaccessible pour tous les peuples hormis leurs rois. C'est là-bas où ils vont chercher réponses à leurs questions.
- Et où est cet endroit ?
- Tu le sauras bien assez tôt. ».
Le dialogue fût interrompu par Odin, qui rentrait en vitesse, paniqué.
« Frigga ! Tu vas bien ? On a vu un béhémot entrer, on s'est tous inquiétés. ».
Tyr le suivit et constata les dégâts.
« Hé bien, il va falloir réparer tout ça. Mais comment est mort la bête ? Mère l'a tuée ? ».
Gênée, Frigga répliqua.
« C'est Fenrir qui l'a tué.
- Sans blague ?! ».
Odin fût interloqué, et Tyr éclata de rire.
« Mère, c'est la première fois que je vous vois avec un pareil humour, mais changez-le, je vous prie !
- C'est la vérité, rétorqua Fenrir, fière d'elle.
- Toi, je te croirais quand les sangliers auront des ailes.
- Ça suffit !, les coupa Odin. Tyr, Fenrir a raison, c'est bien elle qui l'a tué. ».
Tyr fût choqué à son tour. Mais la petite discussion fût interrompue par un soldat, se joignant à eux.
« Mon Roi, les Jotüns reprennent le dessus !
- Par Elrath, j'arrive ! ».
Le petit groupe se hâta dehors. Les asgardiens étaient repoussés par les brutes et leurs béhémots.
« On est loin d'avoir fini, je vous le dis, moi..., grommela Tyr. ».
Il fût interrompu. Un rugissement retentit dans le ciel, si puissant qu'il dépassait les bruits de la bataille. Les asgardiens et les Jotüns se raidirent, tous, sans exception. Une ombre gigantesque fit son apparition, parmi les sombres nuages. On ne voyait que l'ombre, rien d'autre. Un silence, complet, juste le bruit des battements d'ailes de l'immense silhouette à travers les nuages rompaient le silence. Personne ne dit un mot, tous étaient choqués et tétanisés de peur. Même les béhémots et les sangliers avaient cessé le combat.
Tous leurs regards étaient portés vers la silhouette. Fenrir se demandait pourquoi il y avait tout ce silence, et ce que faisait cette silhouette ici, tellement grande.
La silhouette poussa de nouveau un rugissement assourdissant. Ce qui transforma ce silence en un vacarme de cris affolés et de terreur. Les géants battirent en retraite vers le passage menant à Jotünheim tandis que les Asgardiens partaient se cacher dans les habitations. La plaine dévastée qui était bondée de soldats était devenue fantôme en moins d'une minute. Le petit groupe lui, ne bougea pas. Odin se contenta de regarder silencieusement l'ombre gigantesque.
Une fois que la guerre avait prit fin, l'ombre envoya une brume noire aveuglante avant de disparaître. On entendait encore au loin le bruit du battement de ses grandes ailes.
La brume vite dissipée, tous les endommagements avaient disparus. Les cadavres et le sang avec, comme si rien ne s'était passé à Asgard.
Fenrir fût stupéfaite, tous furent stupéfaits. Sauf Odin, qui regardait le paysage en silence.
« Qu'est-ce que c'était ?, demanda Frigga en tremblant.
- Le légendaire dragon d'Yggdrasil. Nidhogg. Il est dit que ce dragon apparaît parfois (mais pas tout le temps) après les guerres pour emmener les morts à Helheim, le Royaume des Enfers. Ou à Yggdrasil afin que celui-ci puisse les digérer. C'est l'être le plus puissant que l'Univers n'ait jamais connu. ».
Fenrir fût émerveillée. L'être le plus puissant que l'Univers n'ait jamais connu... en voilà une sacrée chance ! Elle enviait ce dragon plus que tout autre chose. Devenir guerrière était passé d'un rêve à une affirmation. Elle voulait même être plus qu'une guerrière. Elle voulait être LA guerrière qui marquerait sa propre légende comme ce dragon l'a fait.
Nidhogg, je te retrouverai un jour, et peut-être même que tu deviendras mon ultime destrier !


Dernière édition par Asha Mizuki le Mar 19 Nov - 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chapitre 4   Chapitre 4 EmptyMar 19 Nov - 20:39

Super Chapitre comme d'habitude quoi ! Que dire dessus,hum... Il est juste excellent, on en apprend plus sur les géants et sur la puissance de Fenrir. Bonne continuation ! :3



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MessageSujet: Re: Chapitre 4   Chapitre 4 EmptySam 23 Nov - 20:58

Très bon chapitre miss ! ;3
Par contre, il y a une ou deux confusions de temps qui font un peu bizarres, et des formulations étranges aussi.
Mah bref... Bonne continuation ! *O*
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Automne
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MessageSujet: Re: Chapitre 4   Chapitre 4 EmptySam 23 Nov - 22:24

Luffa a écrit:
Très bon chapitre miss ! ;3
Par contre, il y a une ou deux confusions de temps qui font un peu bizarres, et des formulations étranges aussi.
Mah bref... Bonne continuation ! *O*
Merci, la miss! 8D ♥

Des confusions? Des formulations étranges? Pourrais-tu m'en dire plus? 8D
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