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 Chapitre 15

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Automne
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MessageSujet: Chapitre 15   Chapitre 15 EmptySam 28 Juin - 9:12

Je tenais à m'excuser pour le retard occasionné et pour la longueur de ce chapitre. Quand je suis dans mon trip j'ai du mal à m'arrêter. xD

Chapitre 15 : Guerre en famille pour la famine.

« Allez, avancez ! ».
Le cri de Svaltanon résonnait dans les Montagnes Elémentaires. Lui et les rois s'étaient donnés rendez-vous à la Chaîne Montagneuse reliant Yggdrasil et Saraheim. Tout le monde était affaibli par la faim, sauf eux. C'était impitoyable d'oser laisser les autres races périr pendant que son propre garde-manger était plein.
Quand le roi de Sveltaheim fût arrivé, les autres armées étaient déjà là. Une pause s'imposait avant de donner une leçon à son cousin.
D'un bon élan, le roi chercha de la vue les autres chefs de guerre puis aperçut alors Bor, le roi d'Asgard, accompagné de son fils Odin. Ils longeaient une lande à cheval.
Svaltanon, à cheval, galopa jusqu'à leur rencontre.
« Svaltanon ! Grand roi magicien, fils unique de Pétula, salutation mon cher ami !, dit amicalement Bor.
- Bonjour Bor, fils de Buri, Grand roi d'Asgard. », répondit l'intéressé avec tenue.
Voyant Odin, il lui dit un signe de tête, aussitôt répondu.
« Salutation Odin, fils de Bor, futur roi du Royaume des Royaumes. Je suis, présentement, Svaltanon, roi de Svelatheim, et votre allié pour cette bataille.
- Je suis honoré de vous rencontrer, répondit sagement le futur roi. Puisse cette bataille être chanceuse pour nous. ».
La discussion fût interrompue par l'arrivée des deux dernières armées : celles d'Alfheim et de Sylviam, guidées par Ëfon et Raelag.
Alaron était posté à cheval derrière son père et brandissait déjà son arc pour se le réajuster à sa taille.
« Voilà nos derniers alliés, comme prévu », dit alors Svaltanon.
Ils vinrent à leur rencontre.
« Oyé Raelag, fils de Bära et Ëfon, fils de Khate. ».
Les deux rois saluèrent avec entrain.
« Toutes mes condoléances pour vos fils, rajouta le roi de Sveltaheim à Ëfon, qui baissa la tête.
- Il fallait bien que cela arrive un jour », répondit calmement le roi-loup comme si autre chose le préoccupait.
Raelag mit pied à terre de sa majestueuse monture et s'adressa à son fils.
« Alaron, étant donné que cette bataille sera la dernière pour moi, il est temps que je t'offre les reliques elfiques ayant été transmises de génération en génération. »
Alaron, curieux s'éloigna du groupe royal avec son père, qui lui fît don des reliques.
« Tiens, ceci est le légendaire Anneau Oeil du Dragon. Il renforce la puissance et l'esprit. ».
Il enleva alors le précieux anneau de son doigt et le donna à son fils, qui essayait de cacher son émerveillement pour cet artéfact.
Alaron le mit au doigt et sentit une aura mystérieuse monter en lui. Il eût l'impression de voler par-delà les mers et d'avoir un savoir inégalable.
« Ensuite, le carquois du premier souverain elfe, fils de Sylanna », ajouta son père en lui donnant le carquois qu'il avait derrière son dos. Ils échangèrent donc.
Alaron eût l'impression d'être léger comme une plume et aussi agile que le vent. Le carquois ne pesait pas lourd, comme si des ailes d'archange venaient de lui pousser dans le dos.
« Et enfin, la relique la plus précieuse. Elle a été créée par Sylanna et est aussi vieille que la race des elfes. Prends-en le plus grand soin. »
Raelag donna donc un arc long, blanc avec des signes elfiques gravés dessus. Il était léger et facilement maniable.
Alaron, ébahi, regarda la relique et son père.
« L'Arc de la Licorne... le plus puissant, marmonna le prince.
- Aucune flèche envoyée par cet arc n'a manqué sa cible. Elles sont plus rapides que la foudre et ont une force colossale.
- Merci père, j'en prendrai soin... », promit Alaron, émerveillé.

Un cri d'alerte retentit dans la horde, qui se tût. Ce fût ensuite au tour du cor.
« Il faut partir !, lâcha Svaltanon, déterminé. Nous allons montrer à ces égoïstes ce qu'est le sens du partage ! Venez, mes frères, le gibier n'attend que nous ! ».
Des cris de guerre retentirent. Le moral était au plus haut dans l'armée. Même Ëfon hurlait avec entrain.
Sur ces mots, Svaltanon se mît en selle avec les autres rois et ils reprirent la route.
Ils sortirent des chaînes montagneuses et marchèrent dans le sable chaud du désert, vers le palais de Saraheim.
L'armée était si grande qu'elle devait faire plusieurs lieues... Toutes les races y étaient mélangées. Même si certains comme les asgardiens avaient du mal à marcher dans le sable, les elfes n'avaient aucun problème avec leur agilité.
Ils atteignirent le centre de Saraheim plus vite que prévu.
Il y avait un palais immense, presque aussi grand qu'Yggdrasil et des dunes de sables semblables à des montagnes. Saraheim était sans aucun doute bien gardé. Svaltanon, qui commandait officiellement la grande armée, fît sonner le cor pour l'arrêter.
Ils étaient sur une grande dune, et à l'horizon, ils pouvaient distinguer les défenses. Saräon savait qu'ils étaient venus le piller.
Des djinns étaient en lévitation dans l'air, des démons des sables faisaient surface comme des dauphins à l'entrée du palais et des magiciens d'élite étaient postés sur de grandes tours, s'apprêtant à utiliser leur magie.
Il y avait aussi des élémentaires de feu qui étaient invoqués. Ceux du vent faisaient des aller-retour dans le ciel, prêts à foudroyer leurs assaillants. Enfin, les élémentaires de l'eau étaient avec les archers, préparant leurs Traits de Glace pour venir à bout de l'ennemi.
Il n'y avait pas de doute là-dessus : Saraheim ne mourrait pas de faim. Il faisait toujours chaud et les troupes étaient bien nourries. Certains démons étaient tellement musclés qu'on les aurait confondus avec des titans. Ils étaient pleins d'armures et provoquaient l'armée de Svaltanon.
Ce dernier, à cheval, fit un tour rapide du premier rang en encourageant ses hommes. Bor et son fils étaient au second rang et Ëfon, Raelag et Alaron étaient au dernier, avec les archers.
Le silence s'installa dans les troupes, qui, voyant la défense de Saraheim, commençait à douter de leur force et à laisser s'installer la peur.
Enfin vînt le son du cor qui résonna dans tout le paysage. Le premier rang commença à s'avancer doucement, suivit du second et du dernier.
En marchant, l'armée se rapprocha de plus en plus des Sarüns.
« Quel nombre impressionnant..., commenta Saräon. C'est dommage que ces piètres rois mènent ainsi leur peuple à la mort.
- Mon roi, croyez-vous que nous devrions sortir les géants du feu ?, demanda un disciple.
- Non, vous les sortirez à la fin, s'ils sont sur le point de remporter la bataille. Je dégusterai alors leur peur et leur découragement.
- Il en va de même pour l'Oiseau de Feu ?
- Il en va de même pour l'Oiseau de Feu, conclut-il.

Alors que les peuples avançaient de plus en plus vite, Saräon avait ordonné au sien de faire front. Démons, Djins et Elémentaires s'avancèrent aussi. Seuls les magiciens restaient postés en haut des tours.
Svaltanon, qui prenait soin de revoir le moral de ses troupes, s'approcha de Bor et d'Odin pour discuter vivement d'une tactique. Ceci fait, il se dirigea vers Raelag, Alaron et Ëfon.
« Raelag, les elfes sont connus pour être agiles et rapides. Menez vos troupes du mieux que possible pour porter l'ennemi à confusion et n'hésitez pas à décocher vos flèches et à les transpercer avec vos lames. Ëfon, je compte sur vous pour contrôler vos hommes... ou plutôt vos loups. Faites attention à ce qu'ils ne blessent pas les alliés avec leur brutalité. Arrangez-vous aussi pour qu'ils utilisent plus leurs armes que leurs griffes. Que le quart de vos troupes soit sous forme humaine. Je souhaite aussi qu'un autre quart chevauche vos légendaires banshees jusqu'au sommet des tours afin de nous débarrasser des magiciens. Je ne sais pas de quoi ils sont capables.
- Je vais me charger de mener les troupes de banshees. Vous pouvez compter sur moi, Svaltanon, » acquiesça le Roi-loup.

Alors que les troupes commençaient à marcher de plus en plus vite l'une face à l'autre, le cor de Saraheim retentit. Les défenseurs ennemis partirent à la charge.
« Maintenant, chargez ! », cria Svaltanon d'un ton puissant laissant paraître sa détermination.
Cette fois, les troupes alliées partirent elles aussi à la charge.
Les asgardiens étaient plus lents dû au sable, mais les loups dépassaient tout le monde, certains chevauchés par des elfes armés d'arcs et de lames. Les sveltaniens avançaient à la ramasse avec les asgardiens, au dernier rang, prêts à en découdre.
Dans le ciel, on voyait des alfhiens chevauchant les terribles banshees, et on discernait aussi des sortes d'oiseaux-serpents. Ils appartenaient à Svaltaheim. C'étaient des prédateurs des cieux, ils raffolent de chair humaine et magicienne.

Ëfon, qui était à dos de sa puissante Banshee, avait remarqué la présence de grandes cages au dernier rang, tirées par des chevaux de Sveltaheim. Il descendit à la rencontre de Svaltanon qui galopait sur son fidèle destrier.
« Que sont ces cages ?, lui demanda-t-il.
- Vous allez bientôt comprendre et admirer l'une des plus grandes puissances de mon peuple ! »,
Sur ces mots, le Roi-Loup reprit son poste, perplexe.

Alors que les deux armées n'étaient qu'à quelques lieues d'entre elles, les hommes du premier rang brandirent leurs lances vers l'ennemi. Les démons, eux, brandirent leurs haches tels des minotaures.
Saräon, qui admirait la scène du haut de son palais, se mit à pousser un petit rire.
« Les pauvres... il vont souffrir. »
C'est alors que les troupes du premier rangs furent harcelés de sorts.
Les élémentaires de feu envoyèrent des Traits de Feu tandis que les élémentaires de terre apparurent soudainement devant eux pour les noyer dans les abîmes ou les écraser comme des fourmis. Les élémentaires d'air foudroyaient les banshees et les rangs de derrière depuis le ciel et les élémentaires d'eau invoquaient des cercles de glace sur les archers.
Le premier rang avait déjà perdu un quart des troupes. Svaltanon en fût choqué.
Un des soldats, affolé, s'était dirigé vers lui.
« Qu'allons-nous faire, sir ? Ils sont trop nombreux, et trop puissants ! Regardez leurs élémentaires et leurs démons! Ça serait du pur suicide de les piller ! Abandonnons tant qu'il est encore temps ! », le supplia-t-il.
Le roi de Sveltaheim lui lança un regard noir avant de lui répondre avec mépris :
« Revenez me faire ce même discours quand vous apprendrez que votre femme et vos enfants ont lamentablement périt, faiblis par la faim. Je n'abandonnerai pas ! Si vous avez peur à ce point, partez, je ne vous retiendrai pas ! Je préfère, de mon, côté, mourir en bravoure qu'en lâcheté ! ».
Il n'attendit pas de réponse avant de reprendre le galop vers les troupes ennemies, suivit du reste du rang.

« Visez les Elémentaires !, ordonna Raelag à ses troupes qui brandissaient leurs arcs vers le ciel. Vous ne devez pas vous permettre de les rater ! La moindre erreur provoquera votre mort certaine ! ».
Alaron brandit l'arc de la licorne vers le ciel. Il n'en revenait toujours pas de posséder une telle relique.
« Voyons si ce qu'on dit est vrai... »
Il prit une flèche de son carquois sylvestre avant de la parer sur l'arc et de la faire glisser vers lui. Le fil fin et incassable provenait d'une mèche de la légendaire crinière de la licorne blanche. Le son du vent résonnait en la flèche et la puissance de la foudre rendait celle-ci incroyablement puissante. Le prince elfe ressentait parfaitement la puissance, de tel qu'il eût l'impression que lui-même et la flèche ne faisaient qu'un.
Sa cible était un élémentaire de l'air. Il avait étudié les faiblesses de chaque être dans sa formation avec son père. Il avait même passé en revue les élémentaires, bien qu'il n'en ait jamais affronté. C'était le moment ou jamais de mettre à l'oeuvre son entraînement.
Le cri de guerre de son père fît décocher une vague de flèches vers le ciel et les troupes ennemies.
« Tirez ! »
Alaron lâcha la flèche, qui partit comme l'éclair. Il ne la vit même pas dans le ciel, mais directement dans le cœur de sa cible, qui poussa un cri de douleur. Malgré le vent provoqué par les élémentaires, sa flèche fût la plus rapide. Sa cible disparut alors, morte.
Voyant que les troupes elfiques avaient du mal à tuer leurs ennemis, Alaron les encouragea du mieux qu'il pouvait.
« Visez les cœurs ! », cria-t-il.

La fierté emplit son père, qui le voyait déjà comme un roi de grande sagesse. Il était fort dommage qu'Alaron considère ses ennemis avec autant de respect alors que ses derniers ne le méritaient pas. Toutefois, aujourd'hui, il avait l'air déterminé à gagner, pour son peuple, pour son roi, pour son père.

Dans les cieux, Ëfon et ses hommes sur les banshees évitaient au mieux les traits de feu déviés. Il fallait qu'ils parviennent vite aux tours sinon ils étaient finis, étant donné que les 2/3 des troupes aériennes étaient déjà tombées au combat. Les oiseaux-serpents fonçaient en piqué sur les ennemis. Il était difficile de les discerner dans leur course et de les éviter. Les banshees poussaient des hurlements donnant la terreur. Seules les créatures invoquées n'étaient pas affectées.
Ëfon donna l'ordre aux alliés de suivre les oiseaux-serpents et d'attaquer les tours.
Les banshees s'y propulsèrent donc d'un puissant coup d'ailes, suivant de près les oiseaux-serpents.
Des magiciens sur les tours lançaient de puissants sorts. Voyant une attaque aérienne surgir, ils abandonnèrent les boules de feu lancées au sol et sortirent le parchemin des chaînes de foudre.
Aussitôt, ils lancèrent le sort depuis les airs.
Certains touchaient leurs cibles. D'autres étaient balayés par les bestiaux et les lances. Ils chutaient de 70 mètres, environ.
Du côté allié, certains soldats étaient foudroyés avec leur monture avant de terminer leur course contre les tours ou dans le sable bouillant.
Ëfon se protégeait des attaques avec une relique. Le bouclier d'écailles du Dragon. Il pouvait parer force et magie.
Sa majestueuse banshee dévoila ses grandes serres et elle saisit un magicien avant de l'envoyer valser contre un autre à une tour voisine.
C'était la pagaille.

Les armées continuaient à s'entre-tuer, sous les regards des dieux-dragons Shalassa, Malassa, et celui du dieu égyptien Anubis.
Celui-ci sentait la détermination des troupes ennemis. Il prévînt d'un signe le roi de Saraheim.
Le roi recula alors du plus haut balcon de son palais, comme s'il venait de recevoir un coup.
Un de ses disciples, étonné, le rattrapa de justesse.
« Que se passe-t-il, mon roi ? »
Saraön resta interdit quelques instants avant de lui répondre :
« Envoyez-les ! Les géants du feu ! Je me charge de l'Oiseau ! »
Le disciple obéit, ne cachant pas sa grande confusion.
Il donna l'ordre d'ouvrir les cachots embrasés, où sortirent une tonne de géants enflammés, hauts comme 3 elfes.
L'armée alliée combattant à terre se faisait violemment repoussée.
A peine était-elle libérée des sorts de magie qu'elle devait déjà affronter un tout autre problème majeur.
Certains soldats se faisaient écraser et repousser par les démons des sables.
Ils ripostaient contre ceux-ci en leur envoyant leurs lances en pleine face.
Les elfes leur grimpaient dessus avant de leur planter une lame dans la gorge. Ils en faisaient de même pour les élémentaires de terre.
Les élémentaires de feu et de l'eau subissaient la foudre et la glace des magiciens sveltaniens.

« Courage ! Nous y arriverons ! », cria Svaltanon voyant que son armée prenait le dessus.
Raelag entendit à peine le cri du meneur de troupes. Il combattait à lui tout seul deux démons des sables.
Avec une vivacité impressionnante, il esquiva les coups de ses deux adversaires avant d'enfoncer une lame tranchante dans la tête de l'un d'entre eux. Il se retourna aussitôt et décrocha une flèche de son arc à une vitesse ahurissante.
Les deux démons tombèrent au sol, raides morts.
« Père, attention ! », cria Alaron après avoir tué un élémentaire.
Le roi-elfe pivota sur lui-même et se retrouva face à un géant du feu.
Aussitôt, l'ennemi se redressa et lui lança une boule de feu.
Raelag n'eût que le temps d'esquiver. Il riposta aussitôt d'une flèche. Malheureusement, ce fût un échec. La flèche brûla par les flammes du géant avant-même d'atteindre son cœur.
L'ennemi se mit à rire avant de se lancer comme une vague sur le chef de guerre.
Ce dernier bondit sur le côté avant de lui lancer sa lame dans le torse.
Même effet. Elle finit en un vulgaire tas de cendres. Le roi-elfe était dégoûté.
Son fils, qui venait de tuer un Démon, se retourna et brandit une flèche vers le géant, voulant aider son père.
Il décocha une puissante flèche qui partie comme l'éclair. Mais ça ne fonctionna toujours pas.
« Pourquoi ?!, jura Raelag. C'est pourtant une relique que tu détiens... ça aurait dû le tuer ! »
En réponse, le géant donna un coup de poing sur Raelag qui vola non-loin de là.
« Non ! », lâcha Alaron qui relança une flèche sur le géant, pensant réussir cette fois.
Son père se releva, son visage brûlé par la lave du géant au contact.
« Cette chose n'est pas invincible ! C'est impossible ! Nous allons la vaincre ! »
Furieux, il fonça sur le géant en brandissant deux lames qui étaient accrochées à sa ceinture de guerre.
Le géant en fît de même et les deux adversaires s'entrechoquèrent.
Alaron poussa un cri horrifié, impuissant de la scène.
Son père disparu sous une vague de lave. Le géant se releva, Raelag avait disparu. Il avait été carbonisé.
A peine le prince-elfe eût-il le temps de réagir qu'un loup surgit du haut d'une dune avant de se jeter sur le géant. Il lui arriva le même sort.
Alaron ne bougeait pas. Il était paralysé par ce qu'il venait de voir.
Un magicien de Sveltaheim lança un trait de glace sur le géant du feu. Celui-ci fût gelé. L'allié le finit alors avec un coup de lame. La glace contenant le géant se brisa en milles morceaux.
Il se retourna vers les elfes avant de leur dire :
« Vous ne pourrez pas les avoir avec les lames et les flèches. Laissez-nous nous charger d'eux. »

Les défenses ennemies faiblissaient malgré l'arrivée des géants.
Cependant, Saraön n'avait pas dit son dernier mot. Il venait de grimper au sommet de la tour centrale de son palais, un parchemin à la main.
Il prononça des mots indéchiffrables avant de lever un sceptre doré.
Le sceptre s'illumina jusqu'à prendre feu. Il envoya un rayon enflammé vers le champ de bataille.
Le rayon prit peu à peu forme jusqu'à laisser paraître un gigantesque oiseau aux ailes majestueuses.
Il avait le plumage ardent.
Voyant l'oiseau depuis le ciel, les banshees battirent en retraite, suivies de près par les oiseaux-serpents.
Sveltanon levait la tête, voyant l'armée aérienne partir à toute vitesse dans la direction opposée.
« Par Shalassa ! Que se passe-t-il, là-haut ?! »
Ëfon ne tarda pas à paraître, volant au ras du sol afin de prévenir les troupes.
« Battez en retraite ! Vite !!! »
Les soldats, étonnés, regardèrent ensuite vers les cieux avant d'obéir à Ëfon.

Voyant l'armée commençant à battre en retraite, Saraön fût soulagé.
Svaltanon, hors de lui, commença à s'en prendre à ses troupes.
« Lâches ! Bons à rien ! Qu'est-ce qui vous prend, enfin ?! »
Bor et Odin vinrent à lui malgré tout cet affolement.
« Mon ami, ne le voyez-vous donc pas ?
- Voir quoi ? Où ?! », répondit sèchement Svaltanon.
En guise de répondre, un loup venait de reprendre sa forme humaine avant de de gueuler.
« Phénix !!! »
Derrière lui et d'autres hommes s'élançait à grande allure le rapace des flammes, laissant brûler ses magnifiques plumes. L'Oiseau était en feu, en fonçait à ras du sol sur l'armée de Svaltanon, brûlant vif la moitié des survivants.
Quelques élémentaires et démons en profitaient pour reprendre le dessus.
Asgardiens, Alfiens et Sveltaniens prirent la fuite.
Juste les elfes restèrent groupés, éliminant le peu d'ennemis qu'il restait. Ils entouraient Alaron, qui était happé d'une colère noire suite à la mort de son père. Malgré ça, il n'avait pas la force de bouger.
Quelques soldats braves essayèrent tout de même de tuer le phénix en lançant des épées, des lances, des flèches, et même des sorts. En vain, l'oiseau était trop rapide. Il les évitait.
Le meneur de troupes était vert et confus. Il repensa alors aux cages. Il sortit un cor qu'il sonna pour redonner du courage aux troupes restantes et ordonner d'ouvrir les cages.
Sans attendre, Svaltanon, Bor et Odin, foncèrent vers le phénix qui semait la terreur, n'hésitant pas à tuer d'autres ennemis sur la route.
Ëfon, qui prit de l'altitude, entendit le son du cor et fît volte-face à dos de sa banshee.
Il vît alors les horreurs de cette guerre. Le champ de bataille n'était plus de sable mais de braises mariées à des cadavres. Les survivants n'avaient plus la force de combattre, trop affaiblis par la fatigue et la faim.
Il vît aussi les cages s'ouvrir petit à petit. Il en sortirent des sortes de lions pouvant se dresser sur deux pattes arrières. Ils étaient très rapides, agiles, et étaient munis de deux lames magiques. On les appelait les Rani Rakshasa. Il y avait également des Raja Rakshasa, ils avaient une plus longue crinière, étaient plus musclés et avait 4 bras et donc 4 lames. Certains les appelaient les Tornades du corps-à-corps.
Les bêtes de guerre se mirent à rugir en choeur, ce qui effraya les défenseurs ennemis. Seul le phénix continuait sa route.
Suite aux rugissements, Saraön pria Anubis afin que tout se passe bien.

Les soldats qui avaient la bravoure de continuer le combat furent rejoints par les Tornades. Ils foncèrent tous en furie sur l'immense phénix.
Ayant repris ses esprits, Alaron ordonna aux elfes d'en faire de même et de viser le rapace de feu avec leurs flèches.
Tout s'entrechoqua. Le phénix, les flèches, les chefs de guerre, les soldats.
Cela provoqua une explosion.
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