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| | Concours de fanfic n°3 votes | |
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+5Luffa Luchia-chan lovelessWalker Papy' Esus 9 participants |
Quelle fiction préférez-vous? | 1 Fiction une. | | 75% | [ 6 ] | 2 Fiction deux. | | 13% | [ 1 ] | 3 Fiction trois. | | 12% | [ 1 ] |
| Total des votes : 8 | | Sondage clos |
| Auteur | Message |
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Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Concours de fanfic n°3 votes Sam 23 Aoû - 16:14 | |
| Bonsoir. Et voilà les fictions du concours 3, le thème étant de raconter l'histoire d'un personnage, témoin et/ou acteur d'une aventure. Je vous laisse la possibilité de changer votre vote. Nous partons deux semaines de vote. Pour une raison que j'ignore, on me dit message trop long donc je poste en plusieurs fois. Bonne lecture. Fiction une: - Spoiler:
« Tu verras chéri, c'est une très belle demeure avec vue sur la mer, ainsi qu'une petite forêt juste derrière le jardin, qui d'ailleurs est très grand ! s'exclama en riant la mère de l'adolescent. - C'est vrai, ajouta le père, et puis cela fait combien de temps que nous n'avons pas vu mon frère ? Une dizaine d'années ? - Et puis on verra la petite Gloria aussi ! Qu'est-ce qu'elle a dû changer... Elle n'était qu'un bébé la dernière fois ! » Gabriel en avait déjà marre. Ses parents gloussaient, riaient, de vrais enfants qui partent en colonie de vacances. Ils étaient tous les trois invités dans la « très belle demeure » de son oncle et de sa tante, à des kilomètres de chez lui. Il aurait pu passer de très bonnes vacances en compagnie de ses bouquins plus intéressants les uns que les autres, avec son ballon de basket, et surtout avec toute la tranquillité du monde. Mais ses parents ont imposé sa présence, et le fait de passer deux semaines en compagnie de gens qu'ils devinaient hautains et arrogants lui laissait un goût amer. Et puis rencontrer sa cousine de 15 ans ne l'enchantait pas vraiment non plus. « Toutes des pestes à cet âge, marmonna-t-il en fixant le paysage qui défilait à toute allure sur la A89. - Gab, dit sa génitrice durement. C'est ta famille aussi. Alors s'il te plaît, tu me feras le plaisir de te montrer aimable. Ils sont déjà assez gentils de nous accueillir, ne viens pas gâcher la photo. - Tableau. On dit ''gâcher le tableau'' » grommela-t-il. Mais sa mère s'était déjà replongé dans le petit guide touristique de la région, émerveillée. Lorsqu'ils arrivèrent à destination, le jeune homme ne fut pas surpris de découvrir une sorte de petit château, avec un gazon bien entretenu qui le bordait, ainsi qu'une grande allée de petits cailloux qui semblaient avoir été choisis individuellement. Son oncle, un homme imposant digne d'un viking, sorti pour les accueillir, tout joyeux. Il commença par serrer très fort son frère, embrasser chaleureusement sa belle-sœur, et ébouriffer les cheveux de son neveux avec un grand « Quel bel homme celui-là ! Moi à 17 ans ! » avant d'éclater de rire, tapotant la joue de l'adolescent, celui-ci étant gêné par tant d'effervescence. Sans perdre de temps, Oncle attrapa les valises, et cria « Entrez ! Entrez donc ! » à la cantonade. Gab pénétra dans un hall somptueux, où tout était bien rangé à sa place. Sa tante arriva, et le manège des embrassades recommença. C'était une petite femme à l'allure d'aristocrate, qui semblait bien plus réservée que son mari. Cette image de petite bourgeoise, femme à la maison, avec un mari qui a tout réussi, une maison splendide dans un lieu tout aussi beau, tout semblait tellement cliché que cela écœura Gab. Manquerait plus que la petite peste pourrie gâtée, et la tableau est complet, pensa-t-il. Une rouquine descendit les escaliers à toute vitesse, déboulant dans le hall où ils étaient. La mère du garçon s'exclama, et de nouveau les embrassades repris. La jeune fille débordait d'énergie, demandant si le trajet c'est bien passé, s'ils n'étaient pas trop fatigués... A l'inverse, Gab n'avait toujours pas prononcé un mot excepté ''Bonjour'', et de voir la rouquine si communicative l'énerva. Et une pie bavarde, une ! Ça va être génial. Quatres jours se sont écoulés depuis l'arrivée de Gabriel et de ses parents. Il participait poliment aux conversations aux heures de repas, riait aux blagues d'Oncle, complimentait Tante pour la cuisine. Il évitait sa cousine, et elle faisait de même, partant rejoindre ses amis au village l'après-midi. Les seuls moment où il ne pouvait pas l'entendre parler, de tout et de rien, avec un avis sur tout, son opinion étant toujours la meilleure, l'entendre dire ces remarques parfois acerbes, parfois mielleuses... Et alors, dans ces moments là, il savourait un bouquin sur l'archéologie, sur Neil Armstrong... On pouvait lui ficher la paix. Ce n'est pas trop demander, tout de même ! Mais ce soir-là, au dîner, Gloria annonça à ses parents qu'elle souhaitait aller à un feu de camp, dans la forêt. « On y sera avec quelques amis, ce sera chouette ! s'exclama-t-elle. - Un feu dans la forêt ? Et ce n'est pas un peu dangereux ça ? demanda sa mère, quelques peu inquiète. - Mais non, et puis il a fait humide hier soir, ce sera sûrement le cas aujourd'hui aussi. En plus, c'est la pleine lune, il fera clair. Pas de danger, répliqua le jeune fille, excédée. - Gloria, ce n'est vraiment pas raisonnable. Tu es encore trop jeune. - Gabriel peut t'accompagner alors ! annonça la mère de ce dernier. - Quelle bonne idée ! approuva joyeusement Oncle. Problème réglé ! Stéphane, un peu de rosé ? Un délice ! » Gab n'en revenait pas. Personne ne lui avait demandé son avis. Sa cousine semblait satisfaite. Je vais devoir faire le babysitter ?! pensa-t-il. La misère ! Mais je ne peux pas refuser, la discussion à l'air d'être close, je ne peux vraiment pas déclencher une dispute face à Oncle. Bordel ! Plus tard, les deux jeunes gens prirent donc la direction du feu de camp, en silence. Gloria savait exactement le chemin à suivre, avançant avec agilité à travers les racines, les branches fouetteuses-de-chevilles et les buissons trop envahissants. A l'inverse, son cousin ne faisait que s'empêtrer les pieds dans cette nature hostile, et cela ne faisait que l'agacer, bien que suffisamment remonté contre cette virée nocturne. « Encore loin ? demanda-t-il à la rouquine. - Tu n'entends pas ? On y est presque » repliqua-t-elle vivement. Effectivement, lorsque Gab tendit l'oreille, il entendis des voix accompagnées de rires. On arrive sur le terrain ennemi, sergent Gabriel, soupira-t-il en silence. La soirée passa péniblement pour l'adolescent ; personne n'était vraiment méchant, certains étaient même probablement sympas, mais il refusait de s'en faire des amis, considérant qu'il avait les siens chez lui, et Gloria avait les siens ici. Un garçon grattouillait sa guitare, et certains chantaient. Une jeune fille en face de lui commença à lui faire de l’œil. Puis le voisin de Gab, qui avait sûrement pris une bière de trop, s'affala de tout son long tel un magnifique cachalot sur ses pieds. Il se dégagea et s'éloigna du feu. Des pas ne se firent pas attendre derrière lui. Avec une légère pointe de déception, il découvrit Gloria. Elle semblait furieuse. « Viens par là toi, fulmina-t-elle en l'éloignant des oreilles indiscrètes. On peux savoir à quoi tu joues ? - A rien, malheureusement pour moi, cracha Gab en retour. - Franchement, tu m'exaspères. Je pensais que t'emmener ici t'aiderait à délier ta langue, mais non, mon seigneur préfère garder son air hautain ! - Déjà, d'un, c'est toi la pimbêche de l'histoire, ensuite je te rappelle que c'est grâce à moi que tu es ici. De toute manière, je n'avais aucune envie de venir voir tes pedzouilles d'amis. » A peine eut-il prononcé ces mots que Gab les regretta. Trop loin, grimaça-t-il. Gloria semblait brûler de colère, et sa chevelure de flamme hérissée n'aidait en rien à rassurer le jeune homme. « Écoute-moi bien, grand crétin. Je n'ai aucune idée du pourquoi tu es si méprisant. Tu juges tout le monde. Certes tu ne dis pas grand chose, mais ton regard en dis long. Tu n'as même pas essayé de t'intéresser à ces ''pedzouilles''. Pire, même moi, je n'ai pas eu l'honneur d'avoir ton attention. » Ces derniers mots tiquèrent l'adolescent. « Pardon ?! Tu ne fais que ça, essayer d'attirer l'attention ! - Et alors ?! Je ne vois pas le problème ! cria-t-elle. Et de toute façon, je suis ta cousine ! Tu as l'air d'oublié que tu as une famille ! - Tu dis ça alors que l'on ne se connaît pas ! C'est la première fois que l'on se parle sérieusement bon sang ! » Cette fois-ci, même la langue acérée de la rouquine ne pu rien répliquer. L'adolescente semblait avoir perdue toute colère, les yeux emplis de tristesse. Elle tourna les talons, s'enfonça dans la forêt. Gab se mordit la lèvre jusqu'au sang. Il ne décolérait pas, mais voir la petite rouquine bouleversée, et surtout la voir partir dans le noir le mettait mal-à-l'aise. En pestant, il se mit à sa poursuite. « Gloria ! Gloria bordel de nouilles ! » Il hurlait à pleins poumons maintenant. Il s'était bien trop éloigné du feu, et ne retrouvais pas son chemin. Mais au moins, la jeune fille réapparut rapidement devant lui. « Gloria, enfin ! Écoute, je suis désol... - M'en fiche. Et oui, on est perdu, le coupa-t-elle. Attends un peu, je vois tes sourcils froncés, mais il faut que tu voies ce que j'ai trouvé. » Les yeux brillants, elle entraîna son cousin un peu plus loin. Il découvrit une pierre plate, verticale, qui sortait d'un mètre de la terre. « Une pierre tombale ? questionna-t-il. - Non, je ne pense pas. Mais viens voir de l'autre côté. » Et cette fois-ci, ce qu'il vit le cloua sur place. Des inscriptions étranges y étaient gravées, et ces dernières brillaient. Elles brillaient d'une lumière scintillante, comme des étoiles. La stèle avait une vision assez hypnotique, et Gab s'approcha doucement. Il ne reconnaissait pas le langage inscrit. Il approcha ses doigts, et le contact avec la roche le fit sursauter. « C'est chaud. » Gloria se rapprocha à son tour, et posa sa main à même la caillasse, comme son aîné. Les deux jeunes gens restèrent dans cette position, tous les deux accroupis, leurs mains fixées sur la douce surface. Gab se sentait peu à peu partir loin, loin, si loin qu'il ne voulait plus revenir. Il sentit le sol se dérober sous ses pieds, lentement, jusqu'à devenir un gouffre où il tomba à la renverse. Il en pris conscience quelques instants plus tard, et il sentit la panique l'envahir. Puis il sentit que des mains lui attrapait les poignets. En levant les yeux, il vit ses parents. Ils l'aidèrent à atterrir en douceur, dans une petite clairière au soleil aveuglant. « Nous serons toujours là pour t'accompagner ». Perplexe, le jeune homme vit ses géniteurs disparaître. Sa main était toujours aussi agréablement chaude, alors que la stèle avait disparu. Sa vison s'habitua à la forte luminosité, et il aperçu des hommes tout de noir vêtus, courant à vive allure vers lui. Ces hommes étranges se dédoublèrent, encore et encore. Quoi ?! Qu'est-ce que ?! Gab paniqua pour de bon. Ils allaient le percuter, à coup sûr. Puis une ombre gigantesque passa devant lui. C'était Oncle, qui se mit tel un bouclier pour protéger son neveu. « Oncle ! Il faut partir ! cria Gab. - Parfois mon grand, il faut savoir affronter ce qui arrive. Et être fort. » Le sol s'ouvrit et l'adolescent tomba. Perturbé, il réalisa que l'homme qu'il avait appris à admirer durant ces derniers jours venaient de le protéger. Bon sang, mais je suis où ?! Où est-ce que je tombe ?... Ce n'est pas la réalité, je le sais. Mais Oncle... Il ferma les yeux si fort pour se réveiller qu'il en vit des étoiles. Lorsqu'il les ouvrit à nouveau, les étoiles étaient toujours présentes, mais il avait l'impression de flotter dans l'espace. Des visions lui parvenaient, où ses proches se battaient, souriaient, s'entraidaient, faisait face à leurs peurs. Ils sont géniaux, souffla-t-il. Enfin, il atterit dans la forêt qu'il avait tant haï plus tôt, là où il s'était disputé avec Gloria. Il entendit leur précédente conversation, sans savoir d'où elle provenait. « Et alors ?! Je ne vois pas le problème ! Et de toute façon, je suis ta cousine ! Tu as l'air d'oublié que tu as une famille ! - Tu dis ça alors que l'on ne se connaît pas ! C'est la première fois que l'on se parle sérieusement bon sang ! » Le cœur de Gab se serra. Il se retourna et vit sa cousine avec un visage terriblement impassible. « Gloria... Je suis tellement désolée... Je regrettait déjà lorsque je l'ai dit, et je le regrette encore. » Le visage de la jeune fille ne broncha pas. « S'il te plaît Gloria... Je ne voyais pas que j'étais entouré et... vous êtes ma famille bon sang... » La main habituellement et agréablement chaude de Gab devint brûlante. Elle lui semblait être prise dans des flammes intenses, alors qu'aucune marque de brûlure n'était apparente. Il finit par ne plus la sentir, et s'évanouit dans la nuit. Quelqu'un le secoua. Avec un mal de tête affreux, il se força à ouvrir les yeux. Il était dans la forêt, l'aube pointait le bout de son nez. Il était allongé devant la stèle, qui ne brillait plus. « Et bien petit ! Tu te lèves ou non ? » Gabriel leva les yeux sur un homme d'une soixantaine d'années, voire bien plus, en tenue de randonneur. Sa cousine bougea à côté de lui. « Vous avez dormi ici cette nuit mes petits ? questionna l'homme. - Il semblerait, oui. grommela le garçon. » Quel rêve étrange ! Pensa-t-il, troublé. Gloria se relevait, la mine soucieuse. « Gab. Tu as vu la même chose que moi hier soir ? Dis-moi que c'était vrai ? - Ça dépend, qu'as-tu vu ? demanda-t-il, méfiant. - Après avoir touché la pierre, je suis tombée. Et là... J'ai eu si peur ! Des animaux, tous plus fiers et menaçants les uns que les autres. J'étais si vulnérable ! Je voulais me cacher comme une petite souris, alors tu es arrivé et... » Le vieil homme la coupa et s'écria : « Vous avez vu la stèle par la pleine lune ! C'est fantastique ! - Je vous demande pardon ? fit Gab, perdu. - Je l'ai moi-même vécu plus jeune. Je n'étais qu'un effronté, égoïste, une vraie teigne ! Dit-il en riant. J'avais fui la maison 'voyez. Alors là, pur hasard, je suis tombé sur cette vieille roche brillante. Elle était brûlante, pas vrai ? » Les deux cousins hochèrent la tête. « Alors comme vous, j'ai fait des rêves bien étranges, mais ils ont changés ma vie, le ciel soit loué ! - Que voulez-vous dire ? demanda Gloria. - J'ai fait des recherches bien après. Tous les gens que j'ai rencontré disent la même chose : cette pierre fait réfléchir sur ses faiblesse, ses défauts, ce genre de trucs, voyez. Et donc parfois, par la pleine lune, quand ça lui chante, ce bout de cailloux brille. » Cela explique bien des choses, pensa Gab. Il glissa son regard vers sa cousine, et s'étonna qu'elle écoutait sagement ; et il réalisa que lui aussi, devait changer. Il ne devait pas renier sa famille sans la connaître, ni les autres d'ailleurs. « Gab ? C'était quoi ton rêve, alors ? » L'adolescent chercha une quelconque expression moqueuse, piquante, sournoise chez la rouquine, mais en vain. « Tu sais quoi ? fit-il, amusé. Je vais tout t'expliquer en route. Après avoir passer une nuit à la belle étoile, nous allons nous faire arracher les oreilles par nos parents. » Gloria, surprise puis espiègle, acquiesça. Ils saluèrent le vieil homme, et prirent le chemin du retour en riant. Gab ne s'était jamais senti aussi bien depuis son arrivée. Et ce n'est pas fini !
Fiction deux: - Spoiler:
Récit de Duncan Koad. J’étais encore jeune à l’époque. Cette histoire se passe l’été, pendant les vacances. À l’époque, dès que nous le pouvions, nous partions pour un petit village de Bretagne. Ma mère était originaire de cette région, elle avait hérité de la maison de ses parents. Elle aimait toujours revenir sur les terres de son enfance révolue. Cela ne nous dérangeait en rien, je veux dire moi, mon frère et mon père. Personnellement, j’étais amoureux de cette terre de légendes et de mystères. Non seulement j’aimais cette terre et son ambiance particulière, mais à chaque fois j’y retrouvais aussi ma meilleure amie. Je passais la plupart de mon temps avec elle, profitant de sa présence au maximum. Se fût donc pendant un été que nous vécûmes une aventure improbable. Nous fûmes entraînés dans une série d’événements extraordinaires, il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ces instants. Mais trêve de paroles inutiles, je m’en vais vous conter nos tribulations d’un été maintenant passé. * Récit normal. Tout commença par un événement presque insignifiant. Alors que les deux frères arpentaient quelques chemins de randonnées, sac sur le dos, carte et boussole en main, cette dernière connue comme un disfonctionnement. L’aiguille ne cessait plus de tourner, ne trouvant plus le Nord magnétique de la Terre. Il n’y avait aucune répercussion gravissime, les deux frères étaient habitués à arpenter les chemins et leur carte suffisait amplement. Une fois rentrés dans la maison, ils jetèrent un coup d’œil rapide sur une autre boussole qui restait dans la demeure. Son aiguille semblait toute aussi folle que celle de la boussole utilisée par Duncan et son aîné. Ils n’avaient aucune explication à propos de ce phénomène particulier. Ils étaient intrigués, mais dans l’incapacité la plus totale d’élucider ce mystère. Alors que le plus grand de deux frères commençait à se désintéresser de la question, l’opiniâtreté de Duncan l’empêcha d’abandonner. Duncan regarda l’heure. Il était à peine dix-sept heures. Il avait dans l’idée de se rendre chez Emeline. Si ce phénomène étrange était lié à une quelconque influence locale, peut être saurait-elle lui dire laquelle. Il savait que la jeune fille était chez elle à cette heure là. Plus tôt dans l’après-midi, elle s’en était allée à son cours de harpe celtique, mais maintenant elle était disponible. Il s’en alla, sans même prendre le temps de prévenir le reste de sa famille. De toute façon, si jamais ils ne trouvaient pas Duncan, ils savaient où aller le chercher. La maison de la famille de son amie était très proche de celle où sa propre famille passait ses vacances. Il lui envoya un SMS rapide sur son portable, pour prévenir son amie qu’il venait avec un mystère à résoudre. Cinq minutes à peine s’écoulèrent, il était presque arrivé à destination. Il aperçut Emeline qui l’attendait devant le portail de sa maison. Elle était plutôt petite, sa mince silhouette lui donnait une impression de fragilité. Sa longue chevelure était sombre et luisante, elle cascadait sur ses épaules avant de retomber jusqu’au milieu du dos comme une rivière noire et lustrée. Ses yeux étaient aussi clairs qu’un matin d’été et son regard avait la pureté des sources. Son sourire était plutôt timide et dans un certain sens, il lui correspondait bien. Cependant, ce sourire devenait radieux et chaleureux à la vue de Duncan. * - Alors, tu as une idée ? La jeune fille garda le silence, visiblement perdue dans ses pensées. Subitement, elle se leva pour s’en aller prendre une pochette en carton dans sa bibliothèque. Elle écarta les élastiques et l’ouvrit. Dedans, on pouvait apercevoir des notes manuscrites, des articles de journaux, des photocopies faites à partir de livres. Duncan eut un petit sourire amusé. Comme lui, Emeline aimait retranscrire des informations sur papier et passer outre l’informatique et les nouvelles technologies en général. Là étaient une des raisons de son attirance pour la jeune fille. Emeline fouilla dans ses notes et autres feuillets. Parfois elle prenait une feuille en main pour y jeter un rapide regard. En vain. Finalement elle jeta la pochette sur le lit en poussant un soupir de renoncement. - Tu n’as rien trouvé ? - À vrai dire je ne sais même pas ce que je cherchais. Mais j’y pense je … De nouveau elle se dirigea vers sa bibliothèque. Elle prit dans ses mains un énorme livre portant sur les Celtes. Elle l’ouvrit. Elle cherchait visiblement quelque chose de précis à l’intérieur. Les pages défilaient avec célérité et soudainement, Emeline cessa de chercher et garda le livre ouvert à deux pages précises. Là, coincée entre les pages, se trouvait une feuille qui avait été imprimée. Elle la tendit à Duncan. - Je pense que cela devrait t’intéresser. Cela porte sur une relation possible entre les menhirs et les dolmens et le magnétisme terrestre. Mais je t’avoue que c’est très compliqué. On n’a pas encore les connaissances nécessaires pour y comprendre grand-chose. En tout cas, je ne vois que ça pour expliquer le phénomène de la boussole. Duncan qui avait la feuille en main, se lança dans une lecture rapide. À la fin de celle-ci, on pouvait voir que le jeune homme était déconcerté. - Et bien … ce n’est pas très clair. - Il y a bien papy Lug, il pourrait nous aider à y comprendre quelque chose … - Papy Lug ? Le vieux timbré ? J’ignorais qu’il était encore de ce monde. - Tu sais, on dit ici qu’il est immortel. Les deux amis se laissèrent entraîner dans un fou rire. Depuis qu’ils se connaissent, ils se délectaient des rumeurs idiotes que les gens pouvaient créer sur leurs semblables. Ils avaient tous deux d’étonnantes capacités intellectuelles. Dans leur manière de penser, ils étaient du genre rationnel. Toutefois, l’un comme l’autre, ils se laissent souvent entraîner par leur imaginaire prolifique. Malgré leur rationalité, les deux jeunes gens étaient des rêveurs. Ils avaient aussi une dimension artistique certaine, Emeline dans la musique, Duncan dans l’écriture et le dessin. Tous les deux avaient développé « leur univers » qu’ils aimaient compléter durant les instants passés l’un avec l’autre. Toutefois, aujourd’hui et à cette heure, ils ne pensaient pas du tout à « leur univers », leurs pensées étaient entièrement tournées vers ce mystère de la boussole. Il y avait bien cette piste infime liée au magnétisme, mais tous deux n’y croyaient pas une seconde. * - Les monuments mégalithiques sont alignés suivant des lignes du courants magnétiques et/ou telluriques, expliqua le vieil homme à Duncan et Emeline, selon certaines légendes, ces monuments auraient été construits par l’usage de vibrations, peut être même du son. Ainsi, par ces techniques, il est possible de neutraliser la gravité et de soulever des pierres de plusieurs tonnes. - Complètement dément, souffla Duncan à l’oreille de son amie. - Rien n’est réellement clair. Continua papy Lug, comme s’il n’avait pas entendu la réplique du garçon. On peut penser que l’usage de certaines techniques particulières ont permis la réalisation de ces monuments qui en même temps avaient leur propre usage. On peut supposer que les menhirs sont implantés sur des courants magnétiques, un courant utilisé par certaines espèces animales. Le tout absorbe l’énergie qui peut être utilisée par la suite pour différentes fonctions. Nous avons donc là comme … une machine finalement. - Vraiment timbré, murmura une fois encore le jeune homme. - Cela fait maintenant deux nuits que j’observe la voie royale. Là-bas, des événements étranges s’y produisent, une fois la nuit tombée. Il y a des … manifestations, des bruits et des mouvements, des lumières provenant de nulle part. - Mais la boussole a commencé à se détraquer qu’aujourd’hui même ! - Rien ne nous empêche d’aller jeter un coup d’œil ce soir les jeunes. Une petite expédition, ça vous tente ? Papy Lug préparera même le casse-croûte ! Duncan et Emeline lui demandèrent un temps de réflexion. Tous deux prenaient le vieil homme pour un doux cinglé, toutefois ils étaient intrigués par les « manifestations » nocturnes à la voie royale. Dévorés par la curiosité et par ce mystère qui ne cessait de s’épaissir d’heure en heure, les deux amis décidèrent d’accepter la proposition du vieillard. Ils se mirent d’accords sur le fait de mentir quelque peu à leur famille respective. L’excuse officielle pour cette sortie devait être : « nous allons observer les étoiles ». * La voie royale, ainsi avait été baptisé cet alignement de menhirs. Les pierres étaient dressées selon un axe Nord – Sud. La voie, ainsi nommée, était comme une route encadrée par les menhirs, elle s’étendait sur plus de cinq kilomètres. Certaines portions avaient sans doute disparues, mais l’endroit était très impressionnant. Il y avait en ce lieu comme une atmosphère de mystère et de religiosité. Certains menhirs gisaient à terre, d’autres étaient craquelés. De la mousse poussait parfois, recouvrant le granite. Toutefois, avant même d’arpenter la voie, le vieil homme mena les deux adolescents au seul dolmen présent sur le site. Il y avait selon lui, une première particularité à propos de ce monument. Il montra à Duncan et Emeline d’étranges ornements sur les pierres qui composaient le dolmen. Le dolmen était couvert d’entrelacs. Ces formes gravées à même la pierre, évoquaient des cordes sans extrémités et enchevêtrées. Tout était chaotique, sans ordre ni symétrie, sans début ni fin. - Je ne vois rien d’anormal papy Lug, s’exclama la jeune fille. - Il faut attendre, il est encore trop tôt. Quand la lune frappera ce dolmen de ses rayons, là vous verrez. Et ils attendirent. Bientôt une lune argentée balaya la nuit de ses pâles rayons. Les pierres semblèrent alors briller discrètement. Le vieillard éteignit sa lampe-torche. Duncan et Emeline firent de même. Papy Lug invita ses invités à se rapprocher du dolmen. Alors que Duncan s’approchait, Emeline leva les yeux vers la lune. Elle resta interdite, ne sachant que penser du spectacle qu’elle contemplait. Elle tira la veste de son ami, comme pour l’inviter à lever les yeux vers le ciel. Le jeune homme s’exécuta et à son tour, il fût dérouté par sa vision. Dans le ciel, la lune semblait briller plus intensément, masquant de sa lueur les étoiles les plus pâles. Ses rayons convergèrent alors en un faisceau unique qui illumina complètement le dolmen. Alors que les deux adolescents restaient sans voix et que le vieil homme souriait, comme émerveillé, une étrange luminescence verdâtre commença à émaner du dolmen lui-même. Dans le même temps, les entrelacs devinrent d’argent et commencèrent à se mouvoir sur le granite. Alors qu’il était totalement submergé par la stupéfaction, Duncan eut comme une révélation. Il s’avança, presque comme hypnotisé et posa ses mains sur la pierre dure et froide. Il ressentit comme une sorte pulsation indéfinissable et le dolmen scintilla d’une lueur presque aveuglante. Ébahi, le jeune homme recula. Alors que l’éclat soudain commençait à décroître, tous purent observer un nouveau phénomène tout aussi déconcertant. Les entrelacs se démêlèrent pour former des spirales parfaitement ordonnées et symétriques. Se fût ensuite du vide entre les piliers du dolmen que vint l’événement suivant. Une sorte de porte immatérielle apparut. Elle était animée par d’inexplicables mouvements, comme si elle était liquide. La porte flottait littéralement dans le vide, elle ne touchait ni les piliers, ni la dalle supérieure et encore moins le sol. Duncan et Emeline furent obligés de reconnaître que papy Lug avait raison et qu’il n’était pas qu’un fou. Toutefois, le jeune homme avait la sensation étonnante qu’ils en étaient qu’au début de l’aventure. Dans les mouvances qui animaient l’apparition, il crut discerner un objet. - Vous voyez ça ? Demanda-t-il à ses compagnons. Quel est cet objet à l’intérieur ? Emeline détailla la porte, essayant de voir l’objet, en vain. - Je ne vois rien Duncan. Et vous papy Lug ? - Rien non plus. Es-tu certain d’avoir vu quelque chose petit ? Duncan ne dit mot. Il s’avança soudainement vers la porte et plongea son bras droit à l’intérieur comme pour y saisir l’objet. Il ne ressentit rien de particulier quand son bras s’enfonça, ni douleur ni sensation, comme si rien n’existait sinon le vide. Alors qu’il tâtonnait, sa main accrocha enfin l’objet qu’il tira de la porte vers le monde réel. Il en sortit une crosse dorée, pointue à l’une des extrémités et spiralée de l’autre. Le jeune homme venait juste de sortir la crosse que la porte s’effaça aussi soudainement qu’elle était apparue, comme par magie. * L’ancien commença à arpenter la route, suivit des deux adolescents. Il tenait dans sa main cette crosse étrange, tombé de la faille béante qui avait animé le dolmen quelques minutes auparavant. L’homme ne parlait plus et ne répondait pas aux questions de ses compagnons d’infortune. Il semblait hypnotisé, faisant les choses machinalement, comme par réflexe. Soudainement, il s’arrêta. Posant la crosse à même le sol, il écarta l’herbe avec ses mains et révéla bientôt une étrange pierre circulaire avec un trou en son centre. Duncan, intrigué, promena le faisceau de se lampe-torche sur la dite pierre, avant d’en étudier le trou central. - Il est profond, comme s’il était fait pour y enfoncer quelque chose. Toujours sans dire un mot, Papy Lug se releva avec la crosse en main. Il enfonça la base de celle-ci dans le trou. La crosse glissa à l’intérieur sur quelques centimètres avant de se caler contre un obstacle invisible. Une lumière intense et aveuglante apparue sans prévenir, forçant les deux jeunes gens à fermer les yeux. Ils eurent l’étrange impression que leur environnement proche était entièrement bouleversé. Ils sentirent la terre bouger sur leurs pieds et de grands bruits se firent entendre. En entrouvrant les yeux, malgré l’intense lumière, ils purent observer les menhirs s’affranchir de la gravité et s’élever au-dessus du sol. Des centaines de ces pierres les entouraient, la voie royale avait disparu. Les menhirs formèrent plusieurs cercles concentriques avant de s’enfoncer de nouveau dans la terre, en gardant cette nouvelle disposition. L’obscurité redevint maîtresse de l’espace environnant. Ils firent alors deux constatations. Ils se tenaient au centre même des cercles concentriques. Deuxième constat, papy Lug avait disparu. Ils l’appelèrent de vive voix, le cherchant à lumière des lampes-torches entre les pierres dressées, en vain. Comme pour le dolmen précédemment, les menhirs se mirent à briller de cette étrange lumière verdâtre. Un nouveau bruit se fit entendre et une partie du sol sembla s’effondrer tout au centre des cercles. Heureusement, à cet instant les deux jeunes gens se tenaient éloignés de ce milieu affaissé. Avant d’aller voir, Duncan s’aperçut que la crosse gisait à terre. Il alla la ramasser avant de se rapprocher avec prudence. Il constata alors qu’il ne s’agissait pas d’un simple effondrement. Il y avait là une ouverture menant à un escalier qui s’enfonçait profondément sous la terre. D’un geste il invita Emeline à se rapprocher. La jeune fille était hésitante. Après tous ces événements totalement inexplicables et la disparition de papy Lug, elle était apeurée. Duncan le comprit. Il lui tendit une main qu’elle s’empressa de prendre. Il lui murmura qu’elle ne risquait rien tant qu’il était avec elle. Elle essaye de le dissuader de s’engager dans l’escalier. Le garçon rétorqua que tous les mystères de la journée menaient inexorablement à cet escalier et aux secrets profonds qui siégeaient sous terre. De plus, il émit l’hypothèse que papy Lug pouvait avoir chuté dans cette ouverture, et même si cela semblait peut probable si l’on se remémorait l’ordre dans lesquels les événements avaient eu lieu, la jeune fille se laissa convaincre. Et malgré ses craintes, elle ne pouvait laisser Duncan y aller seul de toute manière. Main dans la main, ils s’engagèrent avec prudence. La descente fut lente. Les escaliers, altérés par le temps passé, s’avéraient particulièrement dangereux. Certaines marches pouvaient soudainement se briser sous le pied, d’autres étaient rendues glissantes par de l’eau infiltrée à travers les parois de la caverne. Il y avait toujours cette étrange substance luminescente et verdâtre, qui permettait de voir dans l’obscurité. Il n’y avait rien de vraiment définissable, les parois émettaient juste cette lueur verte. Enfin, après un ultime escalier, une salle immense et à demi-sphérique se révéla. Il y faisait clair comme en plein jour, dévoilant ainsi son état actuel. Les murs étaient blancs et craquelés, certaines lézardes pouvant attendre des dizaines de mètres. Des plantes grimpantes parcouraient les murs, et masquaient parfois les quelques restes de gravures encore visibles. Les gravures en question semblaient illisibles pour les jeunes gens. Et puis leur attention était captivée par le cercle de pierres dressées se trouvant au centre de la salle. Emeline jeta un bref coup d’œil à son ami. Ce dernier, après un long temps d’admiration et d’observation, s’avança dans la salle, la crosse mystérieuse en main. Elle tenta de l’arrêter d’un mouvement, mais ce dernier l’invita à s’aventurer plus avant. La crosse commença alors à briller. Un mystère de plus. En s’approchant du cercle de pierres, les deux adolescents constatèrent avec surprise qu’il était intact, sans la moindre altération. Alors que les deux amis étudiaient la salle découverte, un homme surgit de nulle part, juste à côté de Duncan. Duncan totalement pris de court, trébucha. C’est alors qu’il passa à travers l’homme qui venait d’apparaître. Ce dernier, parut soudainement transparent. Il y eut une sorte de tremblement et l’homme redevint « normal ». - Une … une image, clama alors Duncan en se relevant, rien qu’une image. - Exactement, rétorqua alors l’étrange vision. Je ne suis rien d’autre qu’une image résiduelle de l’être qui jadis, créa cet endroit. Emeline contourna avec prudence l’image qui paraissait pourtant si réelle. Elle vint se placer à côté de Duncan, un peu en retrait, s’accrochant à son bras droit. Elle leva les yeux vers le visage de son ami. Ce dernier, très concentré, semblait déterminé à élucider tous les mystères auxquels ils avaient été confrontés depuis plusieurs heures. Intérieurement, elle était impressionnée par le calme de son ami alors qu’elle était morte de peur. - Quel est cet endroit ? Demanda alors le garçon qui venait juste de ramasser la crosse. Nous avons assistés à tant de choses impossibles ce soir, j’estime que nous avons droit de savoir ! Image ou pas, les yeux de la vision fixèrent soudainement la crosse. L’homme tendit sa main gauche, la crosse quitta subitement les mains de Duncan. La crosse, élément physique, se retrouvait dans la main de l’image. Cette nouvelle surprise désarçonna un peu plus les deux adolescents. Emeline recula en tirant Duncan avec elle. Ce dernier ne réagit pas et se laissa entraîner par son amie. Le jeune homme avait beau avoir certaine contrôle sur lui-même et les événements en général, ce dernier fait qui avait été imprévisible et semblait impossible, le laissa sans voix. - Cet endroit, ce complexe, intérieur comme extérieur, est aussi bien un héritage qu’un moyen pour récupérer un objet égaré jadis et mené si loin qu’il m’était impossible de l’atteindre. Le silence s’installa. Duncan retrouva son calme. De nouveau il sentit sa curiosité revenir à la charge. Mais avant de questionner l’être ou l’image, il se tourna vers Emeline. Il attrapa le visage de son amie de ses deux mains afin qu’elle le regarde dans les yeux. Malgré une appréhension toujours présente, le jeune homme montra un regard serein et confiant. Il adressa un petit sourire complice à la jeune fille. Emeline n’était pas rassurée, mais elle sentit sa peur reculer. Elle était avec Duncan, il veillait sur elle. Le jeune homme plaça son bras gauche autour des épaules de son amie, en s’avançant vers l’image, il l’obligea à suivre son mouvement. Les deux amis, côte à côte, se retrouvèrent alors à moins d’un mètre de la projection. - Vous parliez d’un objet … la crosse ? Demanda Duncan. - En effet. La crosse est un appareil multifonctionnel de mon invention. Hélas, lors d’un certain événement, elle a été égarée. Et cet appareil m’est indispensable pour réaliser quelques projets. Cet endroit a pour fonction première de transmettre un héritage, mais lors de sa construction, j’ai ajouté une autre fonction, assurer le retour de la crosse à son propriétaire légitime. - Mais … qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Vous parlez d’un héritage. L’héritage de quoi ? - Vous qui avez découvert cette salle et ramenez la crosse, je m’en vais vous raconter brièvement mon histoire. Elle vous paraîtra incroyable, certainement invérifiable et pourtant très intéressante. La lumière se mit lentement à décroître. Une nouvelle projection apparut alors. Il s’agissait d’une vision de la Terre. Duncan et Emeline remarquèrent des différences notables avec le monde qu’ils connaissaient. Le niveau des mers et des océans était moins élevé et d’immenses formations de glace recouvraient une partie de l’hémisphère Nord. Plus incroyable, une île immense trônait au beau milieu de l’Atlantique. - Ceci est notre monde, du moins tel qu’il était il y a 12 000 révolutions solaires. Cette terre que vous voyez au centre l’Océan Central, terre qui aujourd’hui n’est plus, se nommait … - L’Atlantide ! S’exclama alors Duncan. Mais cela ne se peut pas. Je veux dire, ce n’est qu’une légende. Jamais aucune preuve n’a permis d’attester la véracité du mythe. - Nous nommions notre île Atlantide effectivement. Il ne reste d’elle qu’une légende, et quelques endroits secrets comme celui-ci. - Alors vous êtes, ou du moins vous étiez un … - Un Atlante effectivement. Toutefois, le temps qu’il reste à cette image résiduelle est compté. Si vous voulez en apprendre un peu plus, je vous prie de vous taire et de m’écouter. Les deux jeunes gens opinèrent de la tête pour montrer qu’ils avaient bien compris. - Se fût en Atlantide qu’apparut la première civilisation humaine. Elle se développa sur plusieurs siècles, apprenant à contrôler puis modeler les énergies telluriques et magnétiques. La civilisation Atlante, très développée, reposait pourtant comme toute civilisation sur les forces naturelles, forces dont le contrôle plein et entier est impossible. Hélas, après des siècles de développement, l’arrogance s’installa dans le cœur des Atlantes. Ils commencèrent à s’établir sur d’autres terres, là-bas, ils étaient vénérés comme des dieux par les primitifs qui y vivaient. Avec une énergie infinie à leur disposition, les Atlantes commencèrent à gagner les cieux et à transformer ce monde. Peu à peu, grâce à cette énergie, leur savoir et tous leurs dispositifs bâtis de leurs mains, certains Atlantes commencèrent à se penser eux-mêmes comme des dieux. La prudence ne fût plus de mise et l’hardiesse de certains projets mena cette civilisation brillante à sa perte. Il y eut une expérience pour modifier l’inclinaison de la planète. L’idée était d’en terminer avec la glaciation, de faire reculer les glaces et d’accéder aux ressources naturelles qui nous échappaient. Les forces mises en branles échappèrent à tout contrôle. L’Atlantide se déchira en quelques heures, des pans entiers sombrèrent dans les flots déchaînés alors que d’autres lévitaient dans le ciel avant de retomber aléatoirement. Séismes, éruptions volcaniques, raz-de-marée, autant de cataclysmes qui se déchaînèrent, le monde entier fût touché mais seule notre île succomba. En une révolution planétaire seulement, l’île avait disparu à jamais. Il n’y eut que quelques survivants, dont moi. Les rescapés se regroupèrent, après une longue discussion ils se mirent d’accords pour effacer toute trace de leur civilisation. La technologie Atlante, du moins ses restes, tout fût démantelé pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise un jour. Seuls quelques complexes furent bâtis à travers le monde, à d’autres époques que celle de notre chute et masqués du commun des mortels. Ces complexes, comme je disais tout à l’heure, ayant pour mission de transmettre une partie de notre héritage. Longtemps Duncan et Emeline gardèrent le silence. Ils étaient en proie à un dilemme. Croire cette histoire, qui semblait tout simplement abracadabrantesque. D’un côté, il y avait la rationalité de leur manière de penser qui les poussait à tout rejeter en bloc, et de l’autre, toutes ces choses vécues cette nuit. En même temps, il y avait en eux cet imaginaire qui peu à peu prenait le pas sur cette rationalité, et qui les menait inévitablement à accepter pour vrais les événements vécus, les visions et cette histoire. - Et … la … crosse, balbutia Emeline. Vous … vous disiez qu’elle avait été éloignée de vous … je … euh … pour quelle raison ? - Cette crosse est comme une clé. La clé qui vous ouvre le contrôle total aux énergies tellurique et magnétique. Le possesseur de la crosse est alors détenteur d’une puissance phénoménale. Il peut remodeler un monde à lui seul ou bien annihiler toute chose. Avec une énergie infinie qu’il peut modeler à sa guise, il peut aussi agir sur ses prochains. La curiosité scientifique seule est responsable de sa création, ajoutez à cela de la naïveté. Cette crosse suscita un vif intérêt parmi les miens qui voyaient enfin l’outil leur permettant d’accéder au rang divin. J’ai assuré que l’on m’enlève la crosse, qu’elle soit cachée loin de moi dans un endroit inconnu. Ainsi, il manqua aux miens le moyen de contrôler les énergies, la suite vous la connaissez. Cette crosse, inaltérable et quasiment indestructible, vient en fait de notre futur, du mien comme du vôtre. J’ai formé ce complexe et manipulé les énergies pour qu’elle me revienne. Toutefois, il fallait un corps physique d’un descendant Atlante pour la récupérer, d’où votre présence ici-même. Maintenant la crosse va voyager vers votre passé, mon époque, là-bas, une fois de nouveau mienne, elle sera détruite. - Comment ? Demanda alors la jeune fille. Et puis je ne comprends pas … pourquoi passer par quelqu’un d’autre et une autre époque je … ça n’a pas de sens … - La crosse sera jetée dans l’étoile que vous nommez Soleil, j’en ai les moyens. Sinon, pour répondre à vos interrogations, simple sauvegarde tout simplement. Je ne suis qu’un homme, avec un bon moyen de pression ou une altération de mon esprit, mes adversaires pouvaient m’obliger de récupérer la crosse pour leur donner. Mais là, c’était impossible, personne ne pouvait prévoir un tel stratagème. Pour dire vrai, de nombreuses années durant j’ai ignoré comment faire pour la retrouver et en finir avec elle. Finalement, le dernier homme de confiance à qui j’avais confié l’objet, m’expliqua avant sa mort que la crosse était dissimulée dans le vortex temporel. C’est de lui que vient cette sauvegarde que je vous ai expliqué, d’où la nécessité du complexe et celle de passer par un intermédiaire. - Tout cela est …, répondit Duncan, difficilement compréhensible et acceptable mais … nous nous demandons où … - … où se trouve le vieil homme qui nous accompagnait, compléta Emeline. Nous l’avons perdu de vue et nous sommes inquiets pour lui. - Nulle inquiétude. Il a été renvoyé chez lui. Il ne pouvait pas aller plus loin dans ce voyage, n’étant pas de descendance Atlante. - Bien … nous euh … nous allons vérifier si Papy Lug est effectivement chez lui, chuchota la jeune fille. Duncan acquiesça de la tête. Même s’il ne connaissait pas vraiment le vieil homme, il avait partagé avec eux le début de l’aventure. Il ne pouvait pas s’empêcher de faire du souci à son égard. - Attendez ! Clama l’image de l’Atlante. Les deux jeunes gens qui avaient commencé à s’éloigner, fixèrent de nouveau la vision de l’inconnu et de sa crosse. - Je vous ai expliqué que cet endroit permet aussi la transmission d’une partie de notre héritage. Vous, qui êtes des descendants de mon peuple, vous avez la capacité pour emmagasiner, comprendre et utiliser certaines connaissances. Je vais vous transmettre, si jamais vous l’acceptez, quelques unes de ces connaissances. Elles pourraient vous aider à corriger la dérive de ce monde à votre époque. Il y eut une rapide concertation entre Duncan et Emeline. Tous deux acceptèrent, d’un commun accord, l’offre qui leur était faite. Ce qui se passa ensuite, est difficilement descriptible. Il y eut un sifflement aigu et désagréable, une lumière blanche et aveuglante dans laquelle dansaient des lueurs colorées. Ils perdirent connaissance pour se réveiller dans la douceur de l’herbe, au beau milieu de la voie royale qui avait retrouvé sa configuration de toujours. * Récit d’Emeline. Était-ce un rêve ou bien la réalité ? Il est impossible de répondre avec certitude à cette question. Toutefois, après cette étrange nuit d’été, Duncan et moi avions bien gagné un savoir nouveau. L’usage qui a été fait de ce savoir est connu de tous en ce monde, toutefois l’origine de celui-ci est toujours inconnue de nos prochains. À travers ces lignes, quelque peu romancée, Duncan et moi venons de vous la raconter. Sans aucun doute possible, si un jour quelqu’un trouve ces lignes, il nous prendra alors pour des êtres aussi fous que papy Lug …
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| | | Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Sam 23 Aoû - 16:15 | |
| Fiction trois: - Spoiler:
Le mois de Juillet prenait fin et les chaudes journées d'Août s'apprêtaient à commencer apportant avec elle le flot d'aller et de retour des vacanciers et leurs imprévus. Je revenais de mes vacances du Bourg, quittant la belle vallée verdoyante pour mon village vidé du tiers de sa population. En progressant le long de la route, le parfum des ruelles pavées me revenaient ; L'odeur salé du vent et de la poussière de grès entremêlés au son des voix des habitants et du parfum subtil des physalis poussant à l'entrée du village. Je repensais à mes vacances au Bourg, aux soirées du Pavillon Bleu, aux siestes sur les tapis de fleurs de la vallée en contre-bas, au concert et au concours de cerf-volant sans oublier mon premier tour en montgolfière. Je venais de passer les meilleures vacances de ma vie et je m'apprêtais à présent à rentrer chez moi dans mon petit village rurale pour me reposer avant la reprise du boulot. Tout était comme à mon départ, rien n'avait changé en un mois. Ni l'odeur du village ni son soleil, pas même les quelques villageois récalcitrant qui ne quittaient jamais mon village. Tout était comme avant, tout sauf une chose ... En ouvrant la porte de mon appartement je m'aperçue qu'une jeune femme avait pris possession des locaux durant mon absence. Tels ne fut pas mon choc de voir cette inconnue dans mon propre appartement ! Qui se tenait là, debout en sous vêtement tout en me regardant fixement. -Mais qui êtes vous et que faites vous chez moi ! -Heu Je suis Himawari et je plie mon linge. Cette fille visiblement ne devait pas avoir toutes ses capacités mentales pour répondre d'une telle manière au point même que je me demandais d'où elle pouvait bien sortir. Je ne l'avais dans le village et il n'y avait pas de maison d'accueil pour personne a déficience mentale dans le coin. Et bon dieu comment était-elle rentré chez moi ! La jeune demoiselle s'assit sur mon canapé recoiffant une de ses mèches blondes derrière son oreille et après un instant de silence à se regarder fixement je repris le dialogue. Je m'éclaircis la gorges et débutai la discussion. -Hum vous n'avez pas répondu à ma question, que faites vous chez moi et d'où venez vous ? -Vous voulez dire chez nous. Me rétorqua-t-elle d'un sourire innocent. -Non j'ai bien dis chez moi ! -Allons Ceci n'est plus d'actualité, cela fait un moment que nous vivons ensemble ! J'étais à présent sûr et certains qu'elle sortait tout droit d'un asile psychiatrique et que visiblement elle souffrait de délire et de naïveté profonde. Ma raison me pousser a appelé sur le champ la gendarmerie et l'hôpital psychiatrique le plus proche mais quelques choses me poussa à agir différemment. Je prie un profond soupir, m'assis près d'elle et me mis à continuer notre discussion. -Depuis quand vivons nous ensemble ? Je ne vous ai jamais vu et j'étais en vacances depuis un mois alors dîtes moi quand aurions nous pu vivre ensemble... Je ne sais ce qui me retiens d'appeler la gendarmerie. -Ne me dîtes pas que vous m'avez oubliez, je sais que j'ai changé certes mais je suis toujours moi, je suis votre Himawari et nous nous connaissons depuis vote enfance. -Depuis notre enfance... enfin bon ! Je suppose que vous n'avez nul part ou aller, je vous laisse dormir ici ce soir et j'aviserai demain. Je ne sais ce qui provoquait en mois une telle gentillesse, peut-être sa naïveté et son innocence ... Mais je n'allais pas laissé une jeune fille de 17ans à la rue, même si les rues du village ne sont actuellement occupé que par les vieux villageois et les mouettes. Nous dînâmes ensemble enfin devrais-je dire que je dînai puisque mon invité ne bu que de l'eau en guise de repas en me racontant qu'elle n'avait pas faim mais juste soif. Et lorsque la nuit tomba, nous nous couchâmes. Ce soir là, je ne savais pas encore à quelle point la journée de demain resterait marqué dans mon esprit à jamais... Le Lendemain matin, ma petite simplet c'était poster dans mes draps et dormait toujours en sous vêtement, un bras posé autour de moi. Je sautai hors du lit et recula d'un pas. Cette fille n'avais visiblement aucun sens de l'intimité ni de la pudeur. En se réveillant elle me salua d'un large sourire et s'avança vers moi, tout excitée. -Notre première journée ensemble depuis ton départ. Je veux en profiter tant que je peux être là avec toi, te toucher et te parler. Cette Jeune femme était assurément folle, je ne comprenais jamais rien de ce qu'elle débitait mais elle était plaisante avec toute son énergie et sa joie de vivre ; Le seul bémol était son non-sens de l'intimité, et son manque cruelle de pudicité. La journée commença ainsi, de surprises en surprises, de sourires en rires et de regards en regards. Une fois le petit déjeuner entamé, la douche effectué et s'être habiller, elle m'entraîna en dehors de mon appartement. Je pris la décision de passé la matinée à ses côtés avant d'aller voir la gendarmerie en fin d'après midi. Nous marchâmes dans les petites rues de mon hameau, nous prîmes le soleil et pêchâmes près du petit canal, je passais une matinée fort surprenante en sa compagnie. Surprenante, c'était le mot. Vers 11 heure, lorsque nous nous posâmes chez le glacier de la rue passante, j'appris qu'elle n'avait jamais goûté au crème glacée et nous décidâmes de partager une crème glacée Italienne parfumé à la vanille et à la fraise. Ses yeux s'extasier de bonheur, les expressions de son visage était si sincère que cela me faisait sourire. -Hanw Mais c'est délicieux, bien meilleur que ce que je mange d'habitude. -Et que manges-tu d'habitude ? -Des granulés... Je ne pu m'empêcher en l'entendant prononcer ces mot que la vie dans en psychiatrie ne devais pas être facile pour une jeune fille de 17ans qui n'a comme crime que d'être trop honnête et naïve, pour une jeune fille qui n'a comme crime que le fait d'être simple d'esprit et un peu dur à comprendre. La journée passait à toute allure et la fin d'après midi approché à grands pas tandis que je m'attachais à Himawari. Si bien que je ne pouvais supporter l'idée de l'emmener à la gendarmerie et de voir ses yeux me demander pourquoi tout cela advenait. Mais la jeune demoiselle semblait avoir lu dans mes pensées... -La fin de la journée approche et je ne pourrais plus te parler ni te toucher... Toi aussi tu le sens. -Oui je suis désolé Himawari. Veux tu bien retourner à la maison et m'y attendre ? -Oui, j'y retourne de ce pas. A tout à l'heure. -A tout à l'heure Himawari... Une fois qu'elle fut rentrée je pris la rue qui menait à la Gendarmerie et là-bas j'appris des nouvelles qui me laissèrent perplexe. Les Gendarmes n'avait aucune Himawari porté disparu et il n'y avait aucun asile ou quelques lieu qui y soit apparenté de loin ou de proche à moins de 3 heures de route. Et personne ne savaient d'où elle venait ni l'avaient vu avant mon retour en ville. Cette fille semblait venir de nulle part. Personne ne semblait la connaître ni la rechercher. C'était comme si elle était tombé du ciel. Après tout cela me permettrait de continuer à passer du temps avec elle et au fond de moi même j'étais plutôt heureux de savoir que personne ne la rechercher. Je pris le chemin du domicile d'un pas alerte près a revoir cette jeune fille si expressive et douce mais en entrant dans l'appartement elle semblait n'être nul part. Je pris le temps de chercher dans les moindres recoins que ce soit dans l'appartement ou le village ; elle n'était nul part. Au bout de 2 heures de recherche je me posai dans le canapé et finit par apercevoir sur la table basse une petite lettre que je pensais être écrite par Himawari mais qui provenait de mes parents. Après lecture de la lettre les choses me paraissaient plus clair et tout aussi mystérieuse à la fois. La lettre que m'adressaient mes parents, parlait d'une plante. Un tournesol qui logeait autrefois à la fenêtre de ma chambre, et que j'appréciais énormément, Afin de fêter ma première année en dehors du domicile familiale et pour que je n'oublie la maison mes parent avaient décidé de m'envoyer ce tournesol japonais que j'affectionnais tellement. « Et Sais-tu mon Fils que le nom japonais des tournesol est plein de poésie, en effet les gens de l'archipel les nomme du nom d'Himawari. Ne trouves-tu pas cela d'une exquise douceur ? PS : N'oublie pas de venir de temps en temps nous voir. Tes Parents qui t'aiment. » C'est en retournant dans ma chambre que je vis par la fenêtre qui menait au jardin, qu'un tournesol d'une sublime beauté venait de pousser. Avais-je passé la journée, avec celle qui avait bercé chaque jour de mon enfance ? Himawari était-elle vraiment.... Avais-je rêvé ? Quoi qu'il se fut passé, je n'oublierai jamais la journée que je venais de passer et cette nuit là, je pris la décision de quittait mon travail actuel pour devenir Architecte Paysagiste et de m'occuper de ce Tournesol jusqu'à ce que mes mains ne puissent plus bouger. Fin.
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| | | Papy' Modérateur
Messages : 352 Réputation : 14 Date d'inscription : 08/06/2014 Age : 89 Localisation : DarkSide
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Dim 24 Aoû - 9:35 | |
| Ce sont de très belles fictions! J'ai eu du mal à voter mais j'ai fais mon choix . Bravo à vous :') | |
| | | lovelessWalker Membre
Messages : 694 Réputation : 20 Date d'inscription : 03/02/2013 Age : 29 Localisation : dans les bras de sa jumelle adorée; partageant un bento préparé par mes soins. ma Chérie pas loin =) ♥
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Dim 24 Aoû - 16:46 | |
| J'ai aimé la première fiction =) pour son ptit côté un peu la "chair de poule" et pour son histoire qui a trouvé un petit écho dans mon expérience personnel xD et le récit se lit assez rapidement une fois qu'on le commence =) quand à la seconde fiction malgré sa longueur inattendue bah je l'ai lu assez rapidement aussi =) et j'aime l'inspiration celtique (vive la Bretagne ) et de l'Atlantide =) et pour terminer, j'ai trouvé la troisième très moyenne, des oublis a certains endroits, peu de contenue mais le thème est respecté. et après une bonne journée de réflexion mon choix reste extrêmement compliqué à faire entre la fiction 1 et la fiction 2 si on suit le thème "phénomène extraordinaire" les deux fiction le remplissent et je choisis la fiction 1 pour des raisons totalement subjectives (le fait qu'elle m'ai rappelé un événement) même si d'un point de vue littéraire la seconde est un petit peu au dessus je pense :3 voilà voilà | |
| | | Luchia-chan Membre
Messages : 544 Réputation : 25 Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 25 Localisation : Au pays des Pandas :)
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Dim 24 Aoû - 17:55 | |
| Tout lu, a voté.
La première fic' m'a beaucoup plu. Elle se lit très facilement, l'histoire est prenante et le sujet est très bien respecté.
La seconde m'a un peu moins plu, mais l'évènement extraordinaire est bien présent et elle est très agréable à lire. (Le nom Duncan m'a fait pensé à Tara Duncan, j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer un homme. xD)
Et enfin, je n'ai pas accroché du tout à la troisième, surtout après avoir lu la 2e fic'. ^^'
- lovelessWalker a écrit:
- des oublis a certains endroits, peu de contenue mais le thème est respecté.
Idem.
Bref, après un long moment de réflexion également, j'ai voté la 1, dont l'histoire m'a plus plu que la 2e (bien qu'elle soit mieux écrite). Bravo à tous les participants !
Dernière édition par Luchia-chan le Lun 25 Aoû - 10:31, édité 2 fois | |
| | | Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 25 Aoû - 8:02 | |
| - Luchia-chan a écrit:
La seconde m'a un peu moins plu, mais l'évènement extraordinaire est bien présent et elle est très agréable à lire. (Le nom Duncan m'a fait pensé à Tara Duncan, j'ai eu beaucoup de mal à m'imaginer un homme. xD) Tu sais que des fois je ne parviens pas à te comprendre. Duncan, est un prénom masculin anglo-saxon d'origine celte. Duncan est un mot écossais signifiant "guerrier sombre". Dans le monde anglo-saxon, des personnages plus ou moins connues des gens ont porté ce prénom, ainsi que des anonymes, et dans la fiction, le plus célèbre Duncan est Duncan Idaho dans le cycle SF de Dune. Sinon je pense passer pour un plouc si je confie que j'ignore qui est cette Tara Duncan. Juste pour dire, dans les jours qui vont venir, je vais corriger quelques erreurs dans les textes. Je ne vais pas modifier les récits, ne vous inquiétez pas, juste corriger quelques fautes. | |
| | | Luchia-chan Membre
Messages : 544 Réputation : 25 Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 25 Localisation : Au pays des Pandas :)
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 25 Aoû - 10:21 | |
| Tiens, c'est marrant, moi aussi des fois je te comprends pas !
... Pour Duncan, je ne savais pas que c'était un prénom de garçon d'origine celte, mais ça m'a fait pensé au personnage féminin Tara Duncan, où là, Duncan était un nom de famille. Donc, j'ai pas pu m'empêche d'y penser, c'est tout.
- Esus a écrit:
- Juste pour dire, dans les jours qui vont venir, je vais corriger quelques erreurs dans les textes. Je ne vais pas modifier les récits, ne vous inquiétez pas, juste corriger quelques fautes.
Merci. *^* | |
| | | Luffa Admin
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| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Mer 3 Sep - 20:57 | |
| J'ai enfin lu les fictions. Et en fait, c'est à la fois difficile et facile de les départager tant elles sont différentes. Je pense que tout dépend des critères que chacun valorisent, ou non. Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire la première fiction, bien maîtrisée, fluide, simple à lire et plutôt profonde sans le paraître réellement. J'ai eu plus de mal à lire la seconde, là aussi c'est maîtrisé. Néanmoins j'ai trouvé la lecture moins agréable, je n'ai pas été portée au cœur du récit. Cela dit, j'ai adoré les descriptions. Et enfin, vient la dernière fiction que j'ai aussi beaucoup appréciée, mais que j'ai trouvé beaucoup trop maladroite. On sent la rédaction assez rapide qui engendre un manque de rigueur et qui perturbe la lecture. Enfin, ce qui m'a surtout plu, c'est la dimension poétique qui s'en dégage. Bref, j'ai voté, bravo et merci aux participants !
Ceux qui n'ont pas encore lu et voté, je vous invite à le faire rapidement ! Il ne reste que 4 jours de vote. | |
| | | Ouppo Modérateur
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| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Jeu 4 Sep - 19:14 | |
| Bon j'ai voté et j'espère qu'il y aura un autre concours vite ce serait bien je suis déçus d'avoir raté celui là | |
| | | Luffa Admin
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Messages : 3423 Réputation : 272 Date d'inscription : 03/10/2012 Age : 110 Localisation : Avec mon Merveilleux BJ près du lac de la Pax Lutra.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Sam 13 Sep - 15:05 | |
| Il y a du retard au niveau des concours, j'annonce donc les résultats :
1ère : Fiction une de Canakenzie, avec 5 votes. 2ème : Fiction 2 (Esus) et Fiction 3 (lovelessWalker), ex aequo avec 1 vote chacune.
(Je ne suis pas sûre pour les auteurs, vu que je ne me suis pas chargée des concours. Si je me suis trompée, merci de me corriger.) | |
| | | Luchia-chan Membre
Messages : 544 Réputation : 25 Date d'inscription : 26/12/2013 Age : 25 Localisation : Au pays des Pandas :)
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Dim 14 Sep - 18:18 | |
| | |
| | | Ouppo Modérateur
Top 3 Manga : 1) One Punch-man 2) Mob Psycho 100
Messages : 214 Réputation : 9 Date d'inscription : 28/08/2014
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Dim 14 Sep - 18:59 | |
| Bien jouer au premier et aux seconds continuez comme ça ^^ | |
| | | Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 16:07 | |
| Pour continuer et donner de la motivation il faudrait plus que 7 votes ... j'ai presque envie de dire que 7 votes = se moquer du monde. Cela vaut aussi pour le peu de votes du concours de graphisme. Sinon pour l'ordre des fictions, c'est ça, rien à redire. | |
| | | Ouppo Modérateur
Top 3 Manga : 1) One Punch-man 2) Mob Psycho 100
Messages : 214 Réputation : 9 Date d'inscription : 28/08/2014
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 16:58 | |
| @Esus : On ne peut pas obliger les gens à voter, je suis sûr que plus de 7 personnes ont lu ces Fictions.
Sinon te décourage pas pour faire des concours. | |
| | | Canakenzie Membre
Messages : 335 Réputation : 3 Date d'inscription : 05/04/2014 Age : 26
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 17:00 | |
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| | | Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 18:20 | |
| - Ouppo a écrit:
@Esus : On ne peut pas obliger les gens à voter, je suis sûr que plus de 7 personnes ont lu ces Fictions. Sinon te décourage pas pour faire des concours. Si tel était le cas, les votes auraient plus nombreux. Sans vouloir te vexer outre mesure, je ne crois pas à la naïveté. Encore une fois je ne dis pas ça pour te vexer ou t'attaquer. 7 votes, franchement ... on peut penser librement que les 3 participants ont voté. On tombe alors à 4 votes pour le forum, du moins en théorie. Comment dire ... je pense que l'on comprendra avec aisance ma pensée. Cela ne décourage pas outre mesure. Trouver un thème, rien de compliqué. Pour écrire, un peu plus, en ce qui me concerne la nouvelle de me convient pas, trop courte. Pour ce concours-ci, et donc l'exercice demandé, il est certain que la premier texte correspondait bien aux attentes demandées. Toutefois, on avait 3 participants, moi-même j'ai rédigé un texte pour éviter de n'avoir que 2 participants. Cela ne me semble guère prometteur pour l'avenir. Enfin, j'espère que le temps me donnera tort et que la prochaine fois, il y aura plus de participants et plus de votes. Et pour répéter quelque chose déjà posté par mes soins sur le forum, les concours ne sont pas organisés pour faire plaisir aux organisateurs, mais pour les membres. Une ou des nouvelle(s), cela ne demande pas beaucoup de temps de lecture. 1 par jour, en quelques jours le tour est fait, reste à voter. | |
| | | Ouppo Modérateur
Top 3 Manga : 1) One Punch-man 2) Mob Psycho 100
Messages : 214 Réputation : 9 Date d'inscription : 28/08/2014
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 19:36 | |
| Sur mon ancien forum d'écriture on avait pas de problème avec ça, on postait sur le sujet et on disait pour qui on votait directement l'anonymat ça ne sert pas à grand chose, souvent on votait pour les autres.
Voilà après si t'as les idées en ce moment ne te gène pas j'aimerais participer le plus vite possible ^^ | |
| | | Ishimaru Shinji Membre
Messages : 2249 Réputation : 76 Date d'inscription : 03/05/2012 Age : 26 Localisation : Au-dessus c'est le soleil.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Lun 15 Sep - 20:18 | |
| 3 participants c'est déjà peu, 7 votants c'est effectivement une mauvaise plaisanterie. Pour ma part, j'étais absent lors du concours, je m'en excuse. En espérant que le prochain aura plus de succès. Bravo tout de même aux artistes. | |
| | | Sisyphe du Sagittaire Membre
Messages : 36 Réputation : 2 Date d'inscription : 08/03/2014 Localisation : Sanctuaire
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Mar 23 Sep - 18:10 | |
| J'ai fini de lire les 3 fictions. Comme l'ont bien dit Luffa et Luchia, chaque fictions possède des caractéristiques bien différentes auquel on peut adhérer ou pas. Dans tout les cas, bravo à ceux qui ont fait les fictions | |
| | | Esus Membre
Messages : 1285 Réputation : 83 Date d'inscription : 01/05/2013 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs mais surtout dans les Ténèbres.
| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes Mer 24 Sep - 18:31 | |
| Je te remercie d'avoir lu les fictions. Cela prouve bien que la plupart des personnes sur le forum ne sont pas données cette peine. C'est bien dommage mais bon, que voulez-vous, nous n'allons pas refaire le monde, le chantier serait trop vaste. | |
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| Sujet: Re: Concours de fanfic n°3 votes | |
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| | | | Concours de fanfic n°3 votes | |
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