Concours de Fanfiction n°1 ! [Terminé]

(ATTENTION : Ce récit n’est que le fruit d’une imagination débordante et ne reflète pas la vraie œuvre de Masashi Kishimoto. Ce ne sont que des événements tirés de mon imagination et ne sont en aucun cas des éléments pouvant spoiler le dénouement de la 4ème grande guerre ninja. Certains passages déjà connus ont été modifiés par mes soins afin de rendre le récit plus facile à comprendre pour ceux ne connaissant pas le manga, ne venez donc pas me dire que c’était différent dans le manga original, je le sais parfaitement.)

- « Monsieur, monsieur !
- Oui, qu’y a-t-il mon garçon ?
- Pourquoi est-ce que vous êtes sur la statue avec un autre homme sur la place centrale du village ?
- Hahaha, tu l’as remarqué, bien observé de ta part, vu que tu as l’air curieux, je vais te consacrer un peu de temps pour te répondre. »

La 4ème grande guerre ninja… Sans doute la plus meurtrière des guerres… Combien de ninjas ont donné leur vie pour l’alliance ? Nul ne saurait le dire précisément… Et pourtant mon enfant, une des victimes de cette guerre est morte de manière bien plus héroïque que celle de tous les autres ninjas réunis. Ce ninja était mon meilleur ami, nous avons longtemps été séparés par le destin… Et pourtant, alors que le combat était perdu d’avance, nous avons combattus ensemble, et ensemble, nous avons réussi. Nous sommes parvenus à vaincre le Démon. Tu te demandes comment ? Eh bien, je pense que je peux t’en parler aujourd’hui. Installes-toi bien, car le récit que je vais te raconter est à la fois long et passionnant, angoissant et drôle à la fois. Es-tu prêt ?

Tout commença au grand conseil des cinq Kage, le jour où l’Akatsuki attaqua le conseil, 4 ninjas ont affrontés les cinq Kages, parmi ces 4 ninjas, un d’entre eux avait un chakra incroyable et se démarquait par sa maitrise du Mangekyou Sharingan, une pupille si puissante qu’elle permettait d’invoquer le Susano et Amaterasu, la lumière céleste. Pour avoir cette pupille, ce ninja a éliminé son propre frère et a ensuite découvert le secret qu’il cachait. Fou de rage contre Konoha, le village caché de la feuille, il a juré de se venger. Mais sa force ne suffisait pas pour vaincre les Kages et il a eu besoin de l’aide du chef de l’Akatsuki, un certain Tobi, l’homme masqué dont le projet était de contrôler le monde grâce à Juubi, un monstre, pour arriver à ses fins et éliminer le Hokage actuel, Danzo Shimura, le chef de la racine de Konoha à cette époque au terme d’un combat épique où Danzo a utilisé l’Izanagi, une technique oculaire interdite utilisant un sharingan pour devenir la frontière entre illusion et réalité. Malheureusement pour Danzo, le ninja déserteur à compris sa technique et la déjoua. Suite à ce conseil, Tobi alla rencontrer les 5 Kage pour leur révéler son projet, le projet œil de la lune visant à l’unification totale, créer la paix par l’illusion et contrôler tous les êtres vivants. Tobi voulait récolter les 9 démons à queue et en possédait 7, il ne lui manquait que les hôtes de Hachibi et Kyubi pour avoir les 9 et ressusciter un monstre, le démon à 10 queues, Juubi. Il demanda donc aux kages de lui donner les hôtes afin de compléter sa technique pour invoquer Juubi. Suite au refus des 5 kages, Tobi a commis sa dernière erreur, déclarer la 4ème grande guerre ninja contre l’alliance créée par les 5 kages comprenant les villages de Kumo, Kiri, Suna, Iwa et Konoha.

- « Donc le démon, c’est ce Tobi ? Ou alors ce jeune ninja déserteur, celui qui as tué le Hokage ?
- Hahaha, tu n’en es pas loin, je te laisse écouter la suite de mon récit, et tu le découvriras par toi-même. »

Avec l’aide de son nouvel allié, Kabuto, l’ancien disciple d’Orochimaru, l’un des 3 ninjas légendaire avec Tsunade et Jiraya, capable de ressusciter les morts et de les contrôler, Tobi a cru que la guerre était gagnée d’avance. De plus il possédait une armée de 100 000 Zetsus, des créatures pouvant copier le chakra des personnes en contact avec lui. De son côté, l’alliance possédait la force des 5 kages, le Tsuchikage, le Raikage, le Kazekage, le Mizukage et le Hokage ainsi que tous les ninjas des 5 grands villages, ce qui constituait une armée d’environ 80 000 ninjas. Après de nombreux combats et de nombreuses victimes dans les deux camps, la guerre battait à son plein. Kabuto à ressuscité de nombreux ninjas comme Azuma Sarutobi, Kimimaro, la vielle Chiyo, les anciens membres de l’Akatsuki parmi lesquels Deidara, qui avait été tué par le ninja déserteur qui a attaqué le conseil, Sasori, le ninja marionnettiste de Suna, assassin du Kazekage troisième du nom, vaincu par sa grand-mère Chiyo, Itachi, vaincu par son jeune frère ou encore Kakuzu, éliminé par l’hôte de Kyubi. Il y avait aussi les frères d’or et d’argent du village de Kumo, Kinkaku et Ginkaku, il a également réincarné 4 anciens Kage, 7 jinchuriki qui gardaient en eux le pouvoir des démons à queue dont le 4ème Mizukage, le ninja déserteur Utakata, hôte de Rokubi, la kunoichi de Taki, hôte de Nanabi, Fu ou encore Yugito Nii, hôte du démon à 2 queues et les 7 épéistes de Kiri parmi lesquels Magetsu Hozuki ou encore Zabuza Momochi et son compagnon Haku. Certains combats sont devenus mémorables et nous avons pu assister à des règlements de comptes sanglants, des affrontements de ninjas contrôlés frappants leurs amis sans le vouloir.

L'hôte de démon à 9 queues, Kyubi, ainsi que celui du démon à 8 queues, Hachibi, affrontèrent les 7 hôtes (jinchuriki) réincarnés. Un combat de démons à queues s'en suit et les Hachibi et Kyubi n'étaient pas en bonne posture face aux autres hôtes. Hachibi parvient cependant à détruire Yugito et Utakata pendant que Kyubi détruit Roshi, l'hôte du démon à 4 queues et le 4ème Mizukage, l'hôte de Sanbi. Il ne restait plus que Fû et Han, mais Hachibi et Kyubi n'avaient plus de chakra. Les deux derniers démons à queue furent détruits par Gai Maito et Kakashi Hatake qui venaient de vaincre les 7 épéistes de Kiri ainsi que Haku, Zabuza et Pakura, l'héroïne de Suna.

Afin de stopper ces ninjas réincarnés, il fallait forcer l’utilisateur de la technique de réincarnation Edo Tensei, c’est-à-dire Kabuto, à annuler la technique en utilisant une technique d’hypnose pour le contrôler. La manipulation nécessitait de posséder un dojutsu comme le sharingan capable de créer une illusion. Hors, Kabuto a fait l’erreur de réincarner deux Uchiwa maitrisant le sharingan à la perfection : Madara et Itachi. Ce fut le plus jeune des deux qui affronta Kabuto, Itachi Uchiwa. A ce moment, Kabuto n’avait qu’à contrôler Itachi pour l’empêcher de nuire, mais Itachi était un ninja d’élite et a réussi, grâce à l’aide de l’hôte de Kyubi et de l’œil de Shisui Uchiwa, à garder le contrôle de son corps. Itachi se battait avec son jeune frère, le déserteur de Konoha qui avait tué Danzo, le 6ème Hokage.

Kabuto était un espion. Il fut pendant longtemps l’espion que Sasori avait envoyé pour surveiller Orochimaru, mais finalement, Kabuto n’agissait ni sous les ordres d’Orochimaru, ni sous ceux de Sasori, il avait d’autres projets. Son premier projet était de provoquer un combat entre Orochimaru et Sasori, afin qu’Orochimaru meure, son but était de prendre possession des pouvoirs de Orochimaru, pour pouvoir ensuite éliminer Sasori et aspirer à la jeunesse éternelle. Il avait fait sien les desseins de Orochimaru afin de dominer le monde des ninjas grâce à sa technique de réincarnation, Edo Tensei. Pendant la guerre, il voulait récupérer le corps du ninja déserteur de Konoha afin d’obtenir le sharingan, il s’allia donc avec Tobi et offrit ses services.

Le combat entre Itachi et son frère contre Kabuto commença, Kabuto avec l’avantage face au cadet des deux frères et essayait de s’en prendre à lui seul pour affronter Itachi en un contre un. Devinant ses plans, Itachi usa de la lumière céleste et de son Susano pour contrer Kabuto. Voyant qu’il commençait à perdre l’avantage, Kabuto abattit sa dernière carte : Le mode ermite. Orochimaru était un serpent. Kabuto lui, aspirait à quelque chose de plus grand : Il était un dragon. Pour lui, l’homme mue, tout comme un serpent, et il était temps pour le serpent de muer en dragon. Les deux frères étaient en mauvaise posture, de plus qu’ils ne devaient pas le tuer, sans quoi la technique Edo Tensei resterait active malgré tout et les corps réincarnés deviendraient autonomes. Alors Itachi se résolut à se sacrifier, il utilisa une illusion ultime, plus forte encore que l’Izanagi de Danzo : il s’agit de l’Izanami, elle consiste à enfermer l’utilisateur et sa cible dans une boucle temporelle infinie. Une fois touché, Itachi força Kabuto à annuler sa technique et avant de partir, il prononça ces dernières paroles à son frère : « Quoi que tu fasses dans ce qu’il te reste à vivre, je t’aimerai éternellement. »

Itachi a donné sa vie pour protéger le monde des ninjas, et tous les corps réincarnés restants furent scellés, la guerre était presque terminée pour l’alliance, du moins… C’est ce qu’ils croyaient.

- « C’est triste, mais comment as réagi le jeune frère de Itachi ?
- Hahaha, son frère a voulu réparer le mal qu’il a fait, mais avant il a voulu savoir la vérité. »

Le frère de Itachi ressuscita alors Orochimaru, emprisonné dans le corps de Kabuto et repartit avec ses 3 compagnons qui l’avaient aidés lors de l’attaque du conseil en direction du village de Konoha, une fois là-bas, il demanda à Orochimaru d’utiliser à son tour la technique Edo Tensei pour réincarner les anciens hokage : Hashirama Senju, Tobirama Senju, Hiruzen Sarutobi, Minato Naminaze, le père de l’hôte de Kyubi et Danzo Shimura. Ces 5 anciens hokage furent réincarnés par Orochimaru, et le jeune déserteur de Konoha leur posa plusieurs questions concernant Madara Uchiwa, considéré comme le plus puissant des Uchiwa, il a été réincarné par Kabuto mais il n’a pas été scellé comme les autres et est toujours sur le champ de bataille. Hashirama, le premier Hokage raconta au jeune déserteur ce qu’il savait sur Madara dans un long récit, mais cela est une autre histoire qui ne concerne pas la guerre. Suite à ce récit, le jeune déserteur avait pris sa décision.
Il ne restait plus que Tobi et son nouvel allié, le ninja légendaire Madara Uchiwa, réincarné par Kabuto, qui n’a pas disparu malgré l’annulation de la technique de réincarnation de Kabuto grâce à sa force légendaire qui lui avait évité d’être contrôlé. A ce moment-là, seuls quelques ninjas de l’alliance faisait face aux deux ninjas ayant réussi leur objectif de ressusciter le monstre Juubi. Parmi ces ninja il y eu des valeureux, des forts, des vaillants soldats dont l’histoire retiendra le nom comme Neji Hyuga, Lee Rock ou Kakashi Hatake, mon maître, morts au combat. Et après l’arrivée d’anciens ennemis de l’alliance à leur côté, ces ninjas déserteurs ayant attaqué le conseil de Kage quelques mois auparavant ainsi que les 5 hokage réincarnés et Orochimaru, se retournaient contre Tobi et Madara. Le plus fort des ninjas déserteurs était l’allié de l’alliance ninja désormais et faisait équipe avec un jeune homme fort qui était l’hôte de Kyubi, le démon à 9 queue. Ces deux ninjas et les anciens hokage se sont battus avec énormément de courage contre Madara pendant que Kakashi Hatake, l’homme au sharingan se battait contre Tobi.

Le combat commença entre les kages réincarnés et Madara qui utilisait son Susano bleu. Hashirama lança ses techniques Mokuton, l’élément de bois, Tobirama, lui, contrôlait l’eau, Hiruzen Sarutobi contrôlait le feu et les deux autres Minato et Danzo contrôlaient l’air. Madara eu de la peine et utilisa beaucoup de chakra. Il finit par détruire les corps de Hiruzen et Tobirama sous les yeux d’Orochimaru, le disciple de Hiruzen. Orochimaru avait encore de l’affection pour son maitre malgré le fait qu’il l’ait trahi puis tué par le passé avant de le réincarner, il comptait venger Hiruzen. De son côté Hashirama vit son frère Tobirama mourir une seconde fois et utilisa sa technique Mokuton d’ermite – les dix-mille mains. Madara, impuissant face à cette technique tentait de s’échapper tandis que Danzo et Minato le retinrent grâce au Futon. Le Susano de Madara fut détruit et il tenta de détruire le corps de Minato et de Danzo grâce au Katon-Dragon de Feu. Touchés, les corps de Minato et Danzo furent neutralisés et Minato plaça ses derniers espoirs en son fils, l’hôte de démon à 9 queues.

Tobi, pour éviter de déranger le combat entre Madara et l’alliance ninja, avait envoyé Kakashi et lui-même dans un monde parallèle pour continuer le combat. A ce moment-là, Tobi révéla à Kakashi sa véritable identité. Son nom était Obito Uchiwa, l’ancien partenaire et ami de Kakashi. Kakashi n’en croyait pas ses yeux et croyait que Obito était mort en mission, écrasé par un rocher sous les yeux de Kakashi et Rin, une jeune Kunoichi mais il n’en était rien. Obito souffrait de la mort de Rin, dont il était éperdument amoureux et que Kakashi a tué froidement lors d’une mission ultérieure. Obito ne lui pardonnera jamais cette trahison et comptait tuer Kakashi de ses propres mains. On apprit également qu’Obito possédait un sharingan et un rinnegan, deux dojutsu surpuissants réunis et que le sharingan de Kakashi était l’œil droit qu’Obito lui avait donné avant de se faire écraser par un rocher géant lors de sa dernière mission à Konoha.

Obito n’était pas mort, il a été recueilli par Madara qui l’a soigné et aidé à s’en sortir, Obito n’avait qu’un œil et il avait perdu son bras et sa jambe droite. Madara lui implanta des cellules vivantes de Zetsu, une créature humanoïde, afin qu’il retrouve ses forces. Obito ne voulait pas rester auprès de Madara pour autant et comptait rejoindre Kakashi et Rin ses amis. Un soir, Madara annonça à Obito que Kakashi, Rin et plusieurs membres de la racine de Konoha étaient en mission à proximité de l’endroit où il se trouvait. En cachette, Obito s’enfuit de la grotte de Madara et partit retrouver ses anciens compagnons. Arrivé sur place il observa ce qu’il se passe et vit Kakashi utiliser son Chidori, une technique de foudre qui transperce l’ennemi. Horrifié Obito observa de plus près et constata que la cible de son attaque n’était autre que Rin. En voyant cela, Obito perdit tout contrôle de lui-même et voyant Kakashi s’enfuir après ce meurtre, il essaya de sauver Rin, mais celle-ci était déjà morte. Par la suite, il tua tous les membres de la racine de Konoha avant de poursuivre Kakashi, mais il fut arrêté par Madara qui lui dit qu’il aura sa vengeance un jour et qu’il le rendrait plus fort.

Obito demanda alors à Kakashi de lui expliquer son acte de cette nuit-là. Pourquoi Kakashi a-t-il tué Rin, son amie ? Obito lança ses techniques les plus puissantes et prenait de plus en plus l’avantage face à Kakashi. Obito utilisa alors à son tour le Susano et s’apprêtait alors à éliminer Kakashi, lorsqu’Orochimaru ayant réussi à pénétrer le monde parallèle, s’interposa. Orochimaru s’adressa alors à Kakashi en lui disant qu’il admirait le courage du ninja déserteur qui fut son disciple, que Kabuto avait essayé de le copier et qu’il avait découvert qu’il faisait le mal. Orochimaru disait qu’il était prêt à se sacrifier pour le monde des ninjas et que personne ne devait suivre la voie qu’il a empruntée. Avant de disparaitre, Orochimaru posa son ultime question à l’homme au sharingan : « Penses-tu que je pourrais rejoindre Sarutobi-sensei dans l’autre monde ? ».

Orochimaru fut ensuite hypnotisé par Obito et lui fit annuler sa technique de réincarnation. Hashirama, le dernier Kage restant disparut alors et les deux ninjas contre Madara, bien qu’affaibli, se trouvèrent en bien mauvaise posture. De son coté, Kakashi Hatake, après avoir purifié le corps de Orochimaru, s’initia au Susano, l’armure de combat ultime. S’en suivit un combat épique entre les deux Susano de Kakashi et Obito, tous deux avaient une raison de se battre et une mémoire à honorer. Après l’utilisation trop intensive de son sharingan, Kakashi perdit la vue et lança alors un jutsu kamikaze dans lequel il concentra tout ce qu’il lui restait de chakra. Emporté dans une explosion monstrueuse, Obito vit comme dernière image ce qu’il s’était passé le soir du meurtre de Rin. Rin était une espionne du village de Kiri, et Kakashi avait reçu pour ordre du Hokage de l’éliminer. Obito vit également Kakashi pleurer après avoir utilisé le Chidori et avant de s’enfuir. Puis Obito ferma les yeux et annonça à Kakashi : « Je suis désolé mon ami, puisses-tu me pardonner avant de mourir ? ».

De retour sur le champ de bataille, les corps de Kakashi, Obito et Orochimaru étaient tous les 3 jonchés sur le sol avec un sourire sur les lèvres. Une mort paisible pour 3 ninjas d’exception.
Le combat entre nos deux ninjas et les kages contre Madara tournait en faveur du dernier, qui avait ouvert son rinnegan à son tour. Il utilisa ses techniques Katon pour tuer ses ennemis, mais les ninjas de l’alliance faisaient rempart de leur corps à chaque fois. Il y eu parmi eux de grands ninjas, quand Neji Hyuga et Lee Rock s’interposèrent, les deux ninjas étaient abattus, leurs amis mourraient les uns après les autres : Kakashi, Lee, Neji, Orochimaru, lorsqu’un des deux ninjas contre Madara se sacrifia. Le second, celui qui restait en vie, hérita des pouvoirs de son ami qui lui transmit tout son chakra et sa volonté. Le survivant lança son dernier assaut. Une technique combinée entre la foudre et l’air : Raiton-Explosion du Futon foudroyant. Entre la vie et la mort, Madara et le jeune ninja survivant se battaient à main nues, étant tous deux à cours de chakra. Au final, le ninja héroïque porta un ultime ninjutsu issu de l’amitié entre le survivant et son ami décédé à Madara qui périt avec le monstre qu’il avait ressuscité. Ce héros, vous devez tous vous douter de son nom. Ce ninja brave, vaillant malgré les choix difficiles qu’il avait à faire, ce ninja qui au plus profond de lui aimait ses amis de tout son cœur, ce ninja au pouvoir aussi grand que la force de ses sentiments, restera toujours dans la légende.

- « Monsieur, monsieur ! Comment connaissez-vous aussi bien tous les détails ?
- Je les connais car ce ninja qui s’est sacrifié pour le bien du monde ninja était mon meilleur ami. Son nom est inscrit en bas de la statue avec le mien, le nom de mon meilleur ami était… Naruto. Naruto Uzumaki. »

Le petit bruit... Le petit bruit qui s'approche furtif, mais pourtant si peu trompeur. Connaissez-vous ce modeste son de pas? Sir Elwett, lui ne le connaît que trop bien. Son quotidien est fait de telles sonorités si ennuyantes et barbantes. Il a pourtant essayé de l'ignorer, de le faire oublier aux oreilles des passants, de le masquer par l’usage des babioles tout autant dérangeantes.

Mais, malgré cela à chaque pas qu'il effectue, à chaque foulée qu'il entame ce petit bruit de pas si perturbant prend naissance de la base de sa voûte plantaire, jusqu’aux os du bout de ses pieds, qui forment ce qu’on appelle les ongles. Le Sir de son statut se serait bien gardé de ce contretemps, ou plutôt que dis-je de ce handicap. Car, il est bien connu que pour quelconque personne de son standing, il s'agit là d'un trait physique affligeant. Et, vous vous dîtes, vous je le pense pourtant, qui lisez ce texte. "Mais tout ceci n'a aucun sens?"

Idiot que vous êtes! Franchouillards de bas étages! L'histoire de Sir Elwett n'est que pieds et chaussures! Tout n'est que mélodie! Là, n'est pas la surprise voyons! Là, n'est que le constat que l'on peut se faire en regardant de plus près ce petit être gambader dans les ruelles de sa ville. Ici, ne vous est montré que ce que vous pouvez voir.

Ne feignez point la surprise sur ces quelques lettres tapées sur un Personal Computer.

Attendez plutôt de dégager vos pulsions, votre pou et vos sentiments de par un exemple plus explicite. Asseyez-vous si tel n'est pas encore le cas et levez-vous, si vous êtes assis. Car, voici la surprise qui vient face à vous.

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Il était donc une fois, dans un pays lointain qui n'est autre que la ville de Manchester, dans un pays pas si étranger que ça aux yeux de Sir - puisqu'il s'agit là de l’Angleterre bougre d'ânes - un petit bout, qui si vous vous en souvenez à votre convenance a pour nom de famille Elwett. Point de lettre de noblesse dans sa lignée, point de fortune, nuls regrets dus à des magouilles de riches, pour ce Sir, qui n'a que de noblesses le titre et uniquement le titre.


Ne lui cherchez pas de château dans cet exemple, puisqu’il n’en a pas.
Mais, revenons en au fait et à ce qui fait l’essence de cette histoire. A cet époque que je vous conte il n’y a nul personne qui n’est fait le mal ne serait-ce qu’une fois dans son entourage, plus ou moins proche.

Je ne pourrais vous citer de quel époque il s’agit, puisqu’on est là dans une histoire hors du temps et de l’espace. Cependant, vous verrez ici , si vous êtes un temps soit peu intelligent, que beaucoup de traits communs malicieux sont présents dans ce Manchester très peu idyllique et surtout, rappelons le sujet, empli des petits bruits de pas de Sir Elwett.

Mais, je m’égare là dans un simple rappelle pour simplets et étourdies qui se seraient perdus si et là, aux quatre coins des virgules et points de ce cette histoire. Car, là n’est pas le propos, et cette ville qui est le théâtre de Sir a pour âme : la malfaçon, le méfait, et la corruption.

Le fait de voir un maire, maire est d’ailleurs en soit un état des choses tout à fait inhabituel et inapproprié au lieu. Un nom fait sa fonction, mais seuls les naifs le croient maître en ces lieux.

Je ne compte pas vous montrer une atmosphère idéal et un lieu sans surprises, là n’est pas le propos. Ici, n’est pas le Sir.

Sir est la haute condition et ne se définie pas en une seule fois et vous le comprendrais très bien de par, ce que je vous écris. Votre lecture et moi-même ne ferons qu’un dans la découverte de cet exemple précis de la vie de Elwett.

Je pourrais bien sur vous perdre encore plus, mais, vous vous retrouvez ici, simplement face au récit d'une balade tout ce qu'il y'a de plus banale et dans cette promenade il ne se passe rien ! Oui, je vous ai montré bien des aspects du cadre de ce lieu sans pour autant me mouiller mais là, n’était pas le propos au final. Je ne vous conte que ce qu’il y a à savoir. Et, il n’y a rien d'autre que le chant des oiseaux, que la rivière qui coule, que la sonorité du vent, que.... N'avez-vous pas compris? Sir Elwett gâche tout ça de son pas assourdissant et horripilant.

Fin de l'exemple. Et, ne soyez pas surpris, il n'y en a pas ici! Je vous conte simplement l'histoire d'un être vivant très très banal et sans intérêt, plongé dans un monde plein de sens et de profondeur. Le calme là que je vous sers n’est que baliverne mais, je n’ai que faire de vous présenter une histoire intéressante. Je vous plonge, à la place, dans son univers inintéressant et me délecte de vous arranger votre journée de façon à ce que vous me haïssez.

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C'était là donc l'exemple, que je vous ai cité. Ce que vous en avez pensé je ne m’en fis guère et je ne cherche là qu’un plaisir personnel. Là, est donc une réflexion intense que je vous offre ... Quel est le sens de tout cela? Où est le but quand il n'y en a pas? Qu'est-ce que je cherche??? BOUUUHH!! Surement pas, ça serait bien trop facile pour vos cerveaux pourtant diminués et frêles. Une telle surprise ne peut vous atteindre !!

Mais, je m’égare là ! Non, voyez-vous, c'est l'histoire de Sir Elwett et de ses petits pas. C'est le conte d'un petit bourge anglais qui n'est même pas bourge, et je ne cherche pas là le sens ni l'espoir de vous feinter face à un obstacle. Pourtant je vais vous présenter un autre exemple explicité d’une autre façon.


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Et, là l'histoire prend cours. (Oui, l’exemple a commencé lisez donc avec attention) Toi, qui est assis sur ta chaise, ou debout prends attention à ce qu'il va se passer. Un beau jour de printemps, alors que les fleurs fleurissaient, que les oiseaux gazouillaient et préparaient leurs nids d'amour, que le vent tel un homme sans limites ni loi pour le perturber venait effleurer chaque parcelle de terres et de feuilles, et germes afin de faire entendre sa maladie. Ce jour empli de beauté, bonté et de magnificence était le moment choisis par Sir Elwett pour effectuer sa ballade matinal.

Un moment, il ne s'agissait là que de ça. De la jouissance en bonus et de l'amertume qui s'envole en guise de récompense, qui faisait que le Sir allait à toute vitesse dans les chemins de terres, piétinant la vie sous ses pieds sans se soucier d'elle. Seul, l'instant présent comptait à ses yeux, et rien non rien ne pouvait le sortir de ce moment si unique, et si opportun.

Motivé par le désir, il prit d'ailleurs que peu de temps à entreprendre une discussion amoureuse entre deux chênes, quand il croisa du regard cette jeune bourge de Miss Judge From Manchester, de la famille du grand Sir John Judge From Manchester, ou plus simplement Sir Double J.

Il alla donc d'abord ci et là devant elle entreprenant sa danse nuptiale chantant, malgré les bruits de pas agaçants. Ce jour empli de joie ne pouvait venir lui poser problème et il le sentait au fond de lui, cette bourge était la bonne et son étoile était sienne aujourd'hui, tant dis que même le soleil le lui disait il pouvait y aller.

Nul besoin de dialogue en de si bonnes circonstances, nul besoin de s'arracher, la magie était là et s'opérait d'elle-même. Ah, quelle joie que c'était là! Comment décrire un moment si magique! La nature opérant ses droits tout simplement et offrant à ce malchanceux son jour de gloire, son ticket gagnant. Il avait la richesse du cœur, la bonté d'âme le désire de réussite malgré son handicap. Ne lui manquait plus que l'être pour le voir et elle était là si belle, en face de lui!

Et, cet exemple vous l'aurez compris est ce qu'il y a de plus magiques! Le banal peut devenir si appétissant, si peu ordinaire quand on prend la peine d'ignorer les mauvaises choses de la vie. Ce jour-là, le Sir rêva de gloire, pensa à une vie meilleure, se targui de pouvoir être élogieux à son sujet. Il était tout simplement là entrain de séduire la plus belle des perles!! Sa perle! L'exaltation qui émanait de lui se sentait à des kilomètres à la ronde, même les plus ardant concurrent ne purent avoir de la force face à cette danse si inexplicable.

Tous les éléments nécessaires à la bonne condition de la vie étaient présents! L'émergence de l'amour pur et simple se nourrissait de cela! L'instant présent narguait le futur et le passé, étant passé seul maître à ce moment-là.

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Je pourrais aller tellement plus loin dans cet exemple. Je voudrais pouvoir vous expliciter cette scène avec des mots, vous rendre le muet atteignable pour votre ouïe, mais je n'aurais que trop peur que cela abaisse le pouvoir de l'amour. Oui, ce pouvoir qui est né dans cet exemple. Je voudrais tant vous faire saisir ce que je cherche à vous montrer depuis le début de ce texte uniquement par le biais de cet exemple.

Je le sens de par mon clavier, et mes doigts qui se meurtrissent à chaque fois que je tape sur cet outil technologique. Vous voulez que je fasse naître un dialogue. Mais, voilà je vais vous expliciter moi ce qu'ils ont dit. Je ne peux vous dire ce qu'ils se sont dit.... Vous ne comprendrez pas la magie qui s'est opérée entre eux. Alors je vais tâcher de m'y exécuter avec mes mots! Des mots simples mais qui atteignent votre cœur.

-"Oh! Mais qu'elle est donc que cette charmante demoiselle que je vois là ?!; s'exclama le Sir. Je te tourne autour depuis tout à l'heure en t'aguichant avec mes yeux de gros pervers!! Vas-y file moi la clé de ton cœur!"

-"Mah dis-donc, là que diable faîtes vous là mon petit Sir! Nul besoin de me tapoter à l'oreille ces mots ci, je te kiff déjà ma race wesh wesh." Rétorqua d'un regard amoureux, la fille au nom imprononçable

-"Approche donc là que je te chante l'avé mariah!" Proposa Sir Elwett

....

Oui, ces mots sont accessibles à mes yeux et à mon cœur et peut être ne le sont-ils pas vous! Je pourrai continuer longtemps à plaidoyer ici, vous menant là où je le désire, mais surtout là où vous ne le voulez pas! Mais, voilà continuer cela durant deux cents lignes n'auraient que trop peu d'intérêt pour vous et moi. Alors, voici ce qu'ils se sont dit précisément lors de ce bal si fantastique.

Rappelez-vous et mettez-vous bien ceci en image: Il s'agit là de la scène d'amour idéal et rêvé jalousement et secrètement par tous et toutes, dans un contexte dur et sombre représenté par Manchester. Après un long silence qui se suffit, Sir Elwett s'approche lentement mais surement vers sa dulcinée.

Toute son assurance et sa confiance se perdent et seul son instinct, et son amour restent présent et dans un souffle il prononce ces mots ci.... les mots les plus beaux qui puissent rêver une lady de cette prestance et haute classe.

-"Squiirl Squirk!! Sniiff sniff"

Oui, c'est là tout! Je vous parle depuis le début d'une parade nuptiale d'une loutre, il n’y a nul Manchester où la vie est dur et nul corruption… Quoique, cela pourrait être le cas, puisque je vous ai parlé là de la vie animal.. D’une manière peu commune certes... Mais j’espère que cela vous aura touché ! J'espère que vous aurez apprécié ce tendre moment... A une prochaine fois!!

Vous a-t-on déjà parlé du monde des rêves ? Oui, cela est certain.
Mais avez-vous ne serait-ce qu’une fois compris le sens de ces mots ? Avez-vous compris ce mot par-delà la simple métaphore ? Cela en revanche est incertain. Car l’existence du monde des rêves est bien réelle, extrêmement lointaine mais réelle, et le fait qu’il apparaisse dans nos songes n’est du à nul autre fait qu’une forte attraction magnétique entre nos deux mondes, créant un lien infiniment fort entre ceux que nous considérons comme des légendes et qui nous considèrent comme des légendes.
Malheureusement, c’est ce lien précis qui contribua au plus grand changement dans nos deux mondes. Car inexorablement, les deux planètes si lointaines l’une de l’autre s’étaient rapprochées, à cause des forces électromagnétiques, jusqu’à ce qu’un jour, ce qui devait arriver arriva.

*

« -Hey les mecs, ça boom ?
-Crevé, et toi?
-M’en parle pas, j’ai pas arrêté de travailler hier soir…
-Haha, les exams de fin d’année arrivent !
-Tiens, d’ailleurs, ça me fait penser… »

Peut-on trouver vie plus normale que la mienne ? Bon élève en troisième année de lycée, célibataire et avec une bonne bande de potes. Jamais aucune embrouille, même ma taille et mon poids sont dans la moyenne. La seule chose que j’ai peut-être de différent, c’est mes yeux, ils fascinent tout le monde. Ils sont gris, et il faut avouer qu’ils sont assez profonds et purs. Donc à la limite, je vous accorde mes yeux. A part çà rien. Comme tout le monde, ou presque, j’aime le sport, les jeux vidéo, la glande. Mais ce que j’aime le plus, c’est le retour de l’école à pied, en écoutant de la musique et en profitant d’un moment de tranquillité. Ah oui, au fait, je m’appelle Shiro, et la vie normale que je chérissais s’apprête à s’arrêter, alors qu’au cours d’une de mes innombrables marches, je lève la tête.

*

Yume, la planète des rêves, et Earthland, notre Terre, s’apprêtaient à entrer en collision. Lorsque Shiro leva les yeux, il vit le ciel se déchirer devant la planète qui arrivait. Il ne comprenait rien, mais voyait qu’au-dessus de lui, des maisons, des gens, des animaux plongeaient, entraînés par leur propre foyer. Puis les deux planètes, sous l’effet de l’énergie dégagée fusionnèrent. Et pas que les planètes. Les gens de chaque planète trouvèrent leur jumeaux de l’autre côté, et c’est ainsi que les âmes et les corps fusionnèrent.
On n’aurait théoriquement pu ne pas subir de blessés ou de morts, mais l’effet de rebond entre certains corps et certaines âmes laissèrent place à des cadavres inanimés. De plus, l’énergie déployé détruisit complètement les mondes, laissant place à un paysage de débris sur toute la planète. L’ordre du monde avait été balayé en quelques heures. Les familles avaient été séparés, et les hommes étaient voués à errer pendant des années avant de pouvoir reformer une nouvelle civilisation.


5 ans ont passé. Nous voilà à l’entrée de l’un des 7 Nouveaux Royaumes, dans les restes de San Francisco.

*

Et voilà, de retour à la civilisation hein ? Enfin, on va dire ça comme ça. Après cinq années passées en Amazonie, on va voir ce que devient le monde !
Après l’incident, je me suis retrouvé sur cette colline qui surplombait la ville, je me souviens. J’ai vu le chaos, le ciel rouge, et je suis resté là, vautré sur le ventre, paralysé, contemplant le cataclysme. Et pendant que tout partait en l’air, je me demandais ce que j’allais devenir, à quoi ressemblerait le monde, ma vie, est-ce que je reverrais mes amis, ma famille ? Et puis, j’ai appris à connaître la nouvelle personne que j’étais devenu. Et j’ai décidé de trouver ma propre voie, seul. J’ai marché puis vécu en Amazonie, où la nature aussi avait évolué. Les animaux aussi avaient dû hériter d’une âme d’en face. J’ai appris à y survivre puis à y vivre, et finalement j’ai fait mienne cette jungle. Le temps est venu pour moi d’accomplir ce pourquoi je suis de ce monde.

*

La garde était monté sur le pont de San Francisco et les soldats, détendus mais disciplinés, observait l’horizon lorsqu’ils virent approcher un énorme oiseau.
« -Quetzalcóatl en vue, Monsieur ! fit l’un d’entre eux à leur supérieur.

-Il doit y avoir quelqu’un qui le chevauche ! Ces créatures sont extrêmement puissantes, mais elles ne s’aventurent jamais ici en temps normal. Envoyez-lui un Signal!

-Bien Monsieur ! L’homme s’exécuta : prononça des formules puis leva la main au ciel. Un éclair rouge en jaillit, qui monta jusqu’au ciel avant d’éclater tel un feu d’artifice. Le signal rouge demandait à l’homme de se poser, ce qu’il fit.
L’homme portait une grande cape et cachait son visage au moyen d’un turban qui lui faisait de l’ombre. Le capitaine de la garde avança vers lui et lui somma d’arrêter. Ils se trouvaient déjà au milieu du pont fragile et recouvert de mousse à certains endroits, et cela constituait la frontière au royaume de Xyece, un des Septs Nouveaux Royaumes qui dominaient le monde actuel. L’homme s’arrêta tranquillement, puis d’une voie calme et sereine demanda pourquoi.

« -Parce que nous ne permettons à aucun étranger de pénétrer dans notre royaume à l’heure actuelle. Reviens dans quelques mois.

-Cela risque de ne pas être possible. Voyons voir, est-il possible de passer de force ?
Les soldats le regardèrent tous, abasourdi. Cet homme pensait-il sérieusement défier une quinzaine de soldats, tous formés à l’art du combat et qui avaient appris à maîtriser la magie qu’ils avaient reçu cinq ans plus tôt ?

« -Hey gamin, tu sais de quoi tu parles là ?

-Gamin ? Ne sois pas idiot, nous avons le même âge Karasu ! Fit-il, un brin agacé, en remontant la tête, laissant ainsi transparaître son visage. Le capitaine n’en revenait pas. Ils n’avait jamais vu quelqu’un avec des cheveux argentés comme ceux que l’homme possédait, mais jamais il n’aurait pu oublier ces yeux qui le fixaient.

-Shiro ! S’exclama-t-il, stupéfait.
Son visage commença à sourire machinalement. Shiro, l’un des hommes qui lui étaient le plus insupportable au lycée depuis que Shiro l’avait surpris en train d’embrasser une fille de force, était à portée de son épée. L’homme même qui avait brisé sa réputation se tenait devant lui, et l’idée de lui trancher la tête le réjouissait.

-Bon eh bien, que vous le vouliez ou non, je passe ! Lança Shiro avant qu'une bourrasque ne repousse sept des hommes par-dessus le pont sans qu'il n'ait fait le moindre geste.
Surpris, les hommes chargèrent, épée à la main. Shiro enleva son turban, laissant son visage entier à la lumière du jour. Mais les soldats n’eurent pas le temps de l’observer qu’il slalomait entre eux à la vitesse du son, frappant en plein cœur avec ses poings comme s’ils n’avaient aucune défense devant lui. Et rapidement, il ne restait plus que Karasu devant Shiro. Beaucoup auraient fui, mais Karasu portait en lui une fierté incommensurable.

-Pas mauvais, mais j’aurais pu en faire de même, ne te vantes pas avant de m’avoir battu. Tu vois, chacun de nous est l’hôte d’une personne de Yume, et certaines se voient accordées des pouvoir bien plus puissants que d’autres… Lorsque Yume est tombé sur Earthland, j’ai pu hériter des pouvoirs d’épéiste du Shérif de Nottingham, et je vais te montrer où est la différence.
Sur ces mots, le capitaine fonça à une vitesse fulgurante et se retrouva en quelques millièmes de secondes devant Shiro, près à dégainer ses deux épées. Mais soudain il vit le sol s’enfoncer sous lui et se retrouver au beau milieu d’un cratère, des pierres lévitant tout autour de lui. Shiro avait sauté, juste au-dessus de lui et s’apprêtait à lui écraser son pied dans le crâne, mais Karasu bloqua en dégainant rapidement ses deux épées. Puis les deux hommes s’échangèrent des coups, parant et esquivant à une vitesse surhumaine. Tout à coup, alors que les deux hommes se retrouvaient pour la première fois depuis le début du combat à une distance raisonnable, Karasu sentit une force impressionnante lui soulever l’estomac. Croyant au-début que c’était encore une technique étrange de Shiro, il réalisa bien vite son erreur lorsqu’il réalisa qu’en face de lui, Shiro commençait à montrer son vrai visage. Son pouvoir l’écrasait, et ses yeux le fixant étaient un supplice. A ce moment, Karasu sentit qu’il était victime de la peur. Son cœur battait la chamade, mais rassemblant son courage, il se concentra sur ce qui serait certainement sa dernière attaque.

« -Ignite Swords ! s’exclama-t-il, avant de créer un feu ardent autour de ses deux épées.

-Alors c’est à ça que ressemble le vrai pouvoir de tes épées ? C’est pas mal, ça a le mérite d’en jeter visuellement. Tu pourrais faire pom pom girl avec ça, lui adressa Shiro avec un air méprisant que Karasu ne lui connaissait pas. Mais le problème, c’est que moi je joue avec des vraies épées. A ce moment, Karasu ne put qu’admirer ce qui se produisait devant ses yeux écarquillés. Des millions de gravats montaient au ciel et se retrouvaient en formant une gigantesque épée de roche de la taille d’un immeuble de 5 étages.
« Damoclès Sword » lança Shiro d’une voix froide, alors que l’épée fracassait le pont tel une météorite.

*

Bon, il a pas l’air mort. Tant mieux, j’suis pas un assassin quand même. Hmm, il a même l’air conscient, pas mal après ce qu’il vient de prendre.

« -Encore en vie ?

-Tu es un monstre, les gens qui ont réussi à me battre occupent tous des postes parmi le panthéon du Royaume, ce sont tous des hôtes de demi-dieux ! Alors dis-moi, Shiro, qui abrites-tu ?!

-T’as l’air énervé, y a pas de raison. Mais bon, comme tu l’as dit, la différence de force dans notre monde est entièrement due à l’âme que nous accueillons. Enfin bref, je peux comprendre ta curiosité, donc je vais te répondre. J’ai en moi l’âme de Myrddin, maître des magiciens et commandeur de la nature. Maître druide et enchanteur, et personnage clé de la mythologie britannique et du cycle arturien. Oui, j’ai reçu les pouvoirs de celui que tu connais sous le nom de Merlin.
Abasourdi, Karasu ne pouvait que poser une dernière question :

-Mais pourquoi es-tu venu ici ?

-Ca me paraît évident non ? Pour retrouver Arthur !

*

Ainsi recommença la légende

Quand la vie se ressemble de plus en plus, est-ce normal de ne plus s’amuser? Quand tu sors de chez toi et tu vois toujours la même chose ? L’ennuie guète de plus en plus… Et une fois que tu l’as attrapé, tu ne peux plus le lâcher facilement. Tu vois les mêmes choses chaque jours, en sortant de ton domicile. Tu vois ce ciel bleu, sans imperfection. Tu vois quelques nuages le traverser quelques fois. Tu regardes la rue, et tu ne vois aucunes différences avec la veille. Tu fais tes travaux d’école, et c’est la même chose. Soit les Mathématiques, soit le Français. Tout revenait de plus en plus au même. Pourquoi tu voyais le monde ainsi? Tu avais beau te dire qu’il devait avoir des journées différentes… mais non. Tu te trompais, tu ne le savais pas. Oui, cela pouvait être différent. Mais tu devais savoir cela différent pour que ça change. Tu ne pensais pas que ta vie pourrait être différente. Alors, pourquoi espérer quelque chose qui n’allait jamais arrivé? De nombreuses personnes te disaient que tu es pessimiste. Et alors? Ils pensaient ce qu’ils voulaient. Si seulement, c’était aussi simple…

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Ce matin là, je me réveillai en sursaut. C’était rare que je ne me réveilles pas avant la sonnerie de mon cadran. Cette situation m’arracha un sourire. Quelques choses de différent. Je fus assez surpris. J’avançai dans ma chambre et je pris les premiers vêtements de mon garde-robe. Une pantalon noir bien simple avec une chemise normale. Je ne voyais pas à quoi ça servait de me préoccuper de mon apparence. Je ne comprenais pas pourquoi les autres le faisaient. Alors moi, je prenais des vêtements confortables. Je pris mes cahiers et je les plaçai dans mon sac. Voilà, une bonne chose de faite. Je descendis de ma chambre, sans adresser un coup d’œil à mes parents. Je pris de quoi manger et je sortis. Finalement, malgré mon réveil anormal, rien d’autre n’était anormal. Sur le chemin de l’école, je ne vis rien de différent. Le ciel tournait plutôt sur le gris aujourd’hui. Si le ciel n’était pas plus, il était gris. Ce n’était pas un gros facteur de changement… Puisque c’était toujours le même qui revenait…

J’arrivai à l’école avec ma musique dans mes oreilles. Dans mes écouteurs, dans mon lecteur de musique, il n’y avait que des classiques. C’était une des seules musiques qui exprimaient quelque chose sans mot. J’aimais ça… Et nul ne le savait comme, c’était honteux… Et puis, certainement que mes amis le sauraient. Mais pour que mes amis le sachent, il faudrait que j’en aie. Je montais à mon casier pendant que la pluie cessa à l’extérieur. Pourquoi donc il pleuvait quand j’étais à l’extérieur et qu’il arrêtait dès que j’entrai dans l’école? Peu importe. J’allai à mon casier, à ma case, et je pris mon cadenas. Après au moins 10 essais, je l’ouvris. Il prit les cahiers de mon premiers cours et je me rendis à la classe. Heureusement, c’était ouvert et je n’avais pas à attendre avec tout le monde, à la porte de la classe. Je m’installai dans le fond de la classe, et j’ouvris mon livre. Les livres que je lisais… une des seules choses qui changeaient dans ma vie. La cloche sonna et je fermais mon livre. Voilà, le cours commençait…

Le prof commença à parler du projet de l’oral. Un oral? Dans une partie profonde de moi-même, j’espérais pouvoir être seul. Mais bon, le prof dit que c’était obligatoirement en équipe de deux. J’étouffai un juron. Je savais que j’allais être en équipe avec une personne dans la classe. Mais, il avait toujours le garçon, le garçon seul qui n’était jamais avec les autres. Donc, j’étais avec lui. Mais! Il était chiant, il ne faisait rien. Donc, j’avais la note avec lui, tandis que c’est moi qui a fait le travail. C’est chiant. Mais non. Première surprise de la journée. Quelqu’un vint à mon bureau et me salua. Je le salua à mon tour, avec une hésitation. Pourquoi donc vient-il me voir? Il me demanda ensuite de travailler avec lui, qu’il allait s’amuser ensemble. Je ne pus que dire oui, bien trop surpris pour refuser quelque chose. Le professeur laissa la période pour préparer, trouver le sujet. Franchement, je ne savais pas quoi lui dire. Il était venu, si soudainement. Que devais-je faire ? Pendant les 15 premières minutes du cours, nous nous dîmes rien. Finalement, je me décidai à casser la glace. Nous devions commencer le travail…

- Il faudrait trouver notre sujet, non ?

Je ne dis rien de plus. Surpris, je le regardais. Il réfléchissait. Le sujet était quelque chose de simple, aux choix des élèves. On devait expliquer quelque chose à la classe… Facile. Après peut-être cinq autres minutes de silence lourd, il reprit la parole.

- L’eau… on prend l’eau.

Moi, je ne pus qu’approuver son choix…. C’était un bon sujet et puis, on ne savait pas quoi faire. Après ce petit temps de silence, il n’en eut plus. Nous travaillions ensemble, en écrivant tout ce que nous savions sur ce sujet. Finalement, à la main, nous avons écrit une page. Une page ! C’était énorme vu que nous n’avions aucune information autre, nous n’avions que notre tête et notre mémoire. Clovis me dit, à la fin du cours, que nous allions devoir nous voir hors des cours pour organiser l’oral. C’était un gros projet et il fallait faire attention à avoir une bonne note. J’approuvai et nous quittâmes la classe au son de la cloche.

J’étais surpris. Dans mon cours de français, il avait eut du nouveau. Je ne comprenais pas pourquoi? Qu’est-ce que le destin me voulait? N’étais-je pas destiné à vivre facilement et de façon ennuyeuse jusqu’à la fin de mes jours ? Apparemment, il avait une personne dans le monde qui ne le pensait pas. Mais… je me sentais si bien. Différent était le mot qui me venait en tête. Ce cours avait été différent. Différent. J’ouvris mon casier, en un seul coup. Je ne tournai pas mon cadenas plusieurs fois pour trouver la bonne combinaison. Je m’en rappelais et j’y suis arrivé du premier coup. Je peux dire que cela m’a grandement surpris. Je ne savais pas ce qu’il se passait. Par contre, le reste de la journée redevint normal. Rien de différent, le même ennuie à chaque cours, le même rejet. Les mêmes regards surtout. Qu’étais-je pour les autres ? Je ne le sais pas. C’était la première fois que je me posais la question ! Impossible d’avoir une réponse dès la première fois.

Sur le chemin du retour, je marchais, en regardant l’astre diurne si inutile, si pareil. L’astre nocturne avait une certaine beauté, il apparaissait plus souvent et à des intervalles réguliers. Mais… il était possible de le voir tant le jour que la nuit… J’arrivai finalement chez moi et posa mon sac à la porte. Je retirai mes souliers et je montai dans ma chambre. Là, je sentis que quelque chose était manquant. Quoi? Qu’est-ce qui était manquant? Je tournai en rond dans cette chambre, que j’avais vu tant de fois. Et pourtant, je ne la trouvai pas ennuyante ! C’est ça ! L’ennuie était parti de cette pièce ! Cette pièce avait maintenant sa raison de vivre ! J’eus un sourire. Puis, un froid. Un froid se fit sentir. Une impression? La réalité? Je ne le savais pas. Je jetai un regard vers la fenêtre, mais elle était fermée hermétiquement. Étrange… Je tournai sur moi-même, avant de réaliser quelque chose. Le froid venait de l’extérieur. Je me décidai à regarder à l’extérieur et je vis… je vis… je vis… je VIS ! Je me sentais VIVANT ! Mes yeux se posèrent sur les trois personnes, au bas de ma fenêtre. Le garçon avec qui je faisais mon oral, une fille que j’avais croisé dans l’école et un autre garçon, plus vieux que moi de deux ans environ. J’haussai un sourcils, avant de leur faire signe d’attendre. Pourquoi donc cette journée avait tout de différent? La vie, j’avais l’impression que la vie avait une raison d’exister… Qu’elle n’existait pas uniquement pour moi… pour me mettre des bâtons dans les roues.

J’arrivai en bas, et je les saluai. Avant même que je puisse dire autre chose, un d’eux prit la parole.

- Désires-tu venir avec nous? C’est toujours mieux que de faire la même chose, chaque jour! Du changement, c’est bien, non?

C’était la fille qui venait de parler. Je lui souris… Il avait pourtant quelque chose qui clochait dans ce qu’elle venait de dire. Je savais qu’il avait une arrière pensée. Je savais qu’elle savait ce que je vivais. Et, comment le savait-elle? Personne ne me connaissait… alors, que se passe-t-il ? Je ne pus que dire ok, tellement surpris par l’affirmation de cette fille. Elle savait ce que je vivais. Son regard disait tout ! Son regard la trahissait. Dès qu’elle sentit mon regard dans le siens, elle fit un sourire… Un sourire que je n’allais jamais être capable d’oublier… Mais quand même… mon manque d’attention et l’amour que j’avais pour le nouveau bonheur que je venais de trouver était si grand. Je ne pus qu’accepter la proposition des trois personnes.

Nous quittâmes ma cour et nous allâmes dans le parc. C’était un magnifique parc, plein de verdure et d’arbre. C’était magnifique. Les couples voulant passer du temps ensemble pouvaient. Les jeunes qui voulaient jouer, se courir après… ils pouvaient. Ce parc était assez grands. Notre groupe se rendit dans le parc, dans la section avec le plus d’arbre donc le plus d’ombre et une grande tranquillité. Lorsque nous fûmes installés, je soupirai. J’étais content. Pourquoi donc avais-je l’impression que ce bonheur était que passager? Le monde ne pouvait pas changer pour moi… j’étais ainsi. Je soupirai, en participant à la conversation. Je savais qu’au fond de moi, il avait une place qui disait que c’était un rêve. Je parlai… Puis, nous nous dîmes au revoir et je retournai chez moi… Voilà.

Sans aucune raison, je restai chez moi et j’ouvris mon livre. Pourtant, mon cerveau n’arrivait pas à comprendre les quelques lignes bien simple que je venais de lire. Mon esprit était ailleurs. Je me suis même retrouvé à lire la même phrase plus d’une fois. Je comprenais bien que mon cerveau repensait aux événements de la journée. Je ne pouvais me concentrer sur rien d’autre que cela. Je fermai mon lire et j’attendis. Finalement, mes parents m’appelèrent pour dîner et je n’eus que le choix de descendre. Durant le dîner, je ne dis rien… Mes parents ne me dirent rien non… Ce dîner n’eut rien de différent que les autres. Alors… je savais que j’avais raison… La vie n’avait rien de différent. Juste un petit changement qui allait revenir sans cesse… Je soupirai et je montai dans ma chambre à la fin du repas. Comme chaque soir, j’ouvris mes cahiers de devoir et mes cahier d’études. Je n’avais pas de bonne note pour rien. Je n’écoutais que très rarement en classe. Je travaillais à la maison : voilà ce qui faisait toute la différence.

Je m’endormis. Mon rêve n’eut rien de différent. Je me réveillai le lendemain. Et je m’habillai… je pris un pantalon noir et un chandail assez long, de la même couleur. Comme chaque matin de la semaine, je me rendis à l’école. Je commençai en Histoire, le seul cours où je n’avais pas besoin d’étudier. Simplement parce que le professeur était génial. Je m’assis à ma place habituelle et mon coéquipier pour l’oral en français vint me voir. Je lui souris et il ne fit. Surpris, une fois de plus, je le regardai. Sur mon bureau, il s’assit. Avant que je ne puisse réagir, il me dit quelque chose qu’il me resta bouche-bée. Je ne pouvais même pas le définir…

- Alors, comme ça… Tu penses être le seul. La vie est ennuyante quand tu es si fermé que cela.

Je ne savais pas quoi répondre. Je ne savais même pas si je devais répondre quelque chose. La surprise qu’il m’a fait… Ce fut à ce moment là que je me remis en question. Certainement, je ne dois pas être le seul qui est si dépressif que ça… Pourquoi donc mon cerveau n’arrivait pas à comprendre ça !? Je le savais… je savais maintenant que je n’étais pas seul. Pourtant, mes pensées ne voulaient pas comprendre. Peut-être était-ce que moi qui voulait vivre ainsi? Non… je ne crois pas.

- Non ! Je ne veux pas vivre ainsi ! Je sais que je ne suis pas seul ! Mais je suis le seul qui a cette vie ! Toi, tu regardes partout, tu as des amis. Tu as quelque chose dans ta vie ! Et moi, je n’ai rien… rien… vraiment rien…

Malgré le fait que nous soyons en classe, je n’ai pas pus me retenir de parler d’un ton élevé. Le garçon, qui avait un gros sourire sur le visage, ne pouvait que sourire. Il savait exactement ce qu’il se passait. Il me demanda doucement de me lever et de venir parler avec lui dans le fond de la classe. Je soupirai et je ne pus qu’accepter.

- Oui, tu veux quoi là ?

- Rien, vraiment. Juste te montrer que tu n’es pas seul au monde.

C’est à ce moment là que mes sourcils se froncèrent. De quoi parlaient-ils? Avant que je ne puisse ajouter quelque chose, il me plaqua contre le mur. Le prof ne réagit pas; il n’était plus là… il avait quitté la classe. Joyeux.

- Les personnes que tu as vus hier sont tous comme nous ! Surpris, n’est-ce pas? Le genre de personne comme toi est dans un cercle vicieux. Nous pensons tous à un moment ou à un autre que nous sommes seuls dans l’univers… Et bah non. Comme là, il a des personnes qui entrent dans la classe, on fait notre oral ce soir. Mes amis viendront aussi…

Quoi? Qu’est-ce qu’il voulait exactement? Bon… j’hochai la tête, ne sachant pas quoi dire. Je m’assis à ma place. Pour une des premières fois dans ma vie, je n’écoutai pas en cours d’histoire. J’étais en train d’écrire une petite nouvelle… Et pourtant, je n’écrivais rien qui avait rapport avec la situation. Cette situation me surprenait trop, elle m’intimidait aussi. Vivement ce soir, mes questions auront enfin des réponses… Le cours de la journée où j’eus le plus d’attention, ce fut le cours de sport. Je pouvais ainsi me défouler. Ma colère, ma hâte et ma surprise me rendait assez bon. La moitié de la classe fut surprise. J’étais content. Le soir même, je me rendis chez moi en courant avec le sourire. J’arrivai même à surprendre mes parents. J’ouvris la porte de ma chambre et me jetai sur mon lit… J’étais contente et j’avais l’impression que ma vie changeait un peu… J’aimais ça ! Je me sentais… vivant… si je puis m’exprimer ainsi. Finalement, je demandai à mes parents si des amis pouvaient venir manger à la maison. La surprise se lisait sur leurs yeux et ils acceptèrent. J’étais si content !

J’attendais et j’entendis finalement la sonnette de la porte. Mes parents ouvrirent la porte et je descendis par la suite. Je les saluai et mes amis vinrent dans ma chambre. Ce fut à ce moment là que toute la surprise commença. L’autre garçon ne semblait vraiment pas sympathique. Il était bête et ne disait rien. Ils semblait être présente que par obligation. La fille était présente et elle semblait être contente d’être là. Et l’autre garçon, il prenait un air sérieux. Finalement, j’hochai la tête. Je voulais savoir ! Alors, le garçon asocial commença à parler.

- Tu penses être seul? Non. On est tous comme toi, on l’a tous été. Sauf que toi, tu te penses seul. Arrête donc d’être si égoïste.

J’étais surpris. Pour qui se prenait-il ? Comme s’il n’avait jamais été ainsi lui. Je claqua la langue, et détourna le regard. Je savais déjà d’avance. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, Clovis prit la parole.

- Bon, ça ne veut pas dire que tu es imbécile. Contrairement à ce que Hildas pense. Je suis ici pour t’expliquer. Ce problème touche peu de personnes. Nous quatre, nous sommes les seuls. Enfin, les seuls sur ce que j’ai compris. Notre vie tourne chaque jour. Tu le sais… tu vis environ la même chose sans arrêt. Et pourtant, la vie des autres changent. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi toi… mais…

Je restai là, sans vraiment comprendre… Je penchai la tête de côté. Je vis Hyldas soupirer avant de prendre une respiration. Il allait me parler.

- Apparemment, tu as rien dans la tête. Tu ressens des choses aussi simples et stupides. Tu es enfermé. Faut juste t’ouvrir. Nous avons tous surmonté le problème tandis que toi, tu attends que nous fassions tout à ta place? Laisse moi rire !

Son ton devenait de plus en plus fort et de plus en plus sec. Je ne savais pas si je devais l’arrêter. Il eut une petite pause. Avant que l’insolent recommence.

- Tu n’es pas le meilleur de tous, tu n’as rien de mieux que nous tous. Tu ne sais même pas ce que nous, nous vivons… tu ne te…

Avant qu’il dise quelque chose qu’il allait regretter, Clovis le coupa.

- Hildas, c’est inutile ça. Toi, tu avais envie de faire payer tout le monde pour tes malheurs. Ne parle pas…

Je ne savais plus où m’en tenir. Je regardai les deux et je soupirai finalement… Que devais-je faire ? Je n’allais arriver à rien sinon…

- Je ne comprends pas…

- C’est normal, ne t’inquiètes. La façon de régler le problème est simple… Enfin… plus facile à dire qu’à faire. Arrête d’être négatif. Tout se règlera de par lui-même.

Oui, c’est vrai… C’était facile à faire… Enfin, facile à dire. Je n’allait jamais y arriver. Je… je fermai les yeux et hochai la tête. Il fallait que ça cesse. Finalement, nous allâmes manger le repas que ma mère nous avait préparé. C’était bon. Nous allâmes dans ma chambre et nous travaillâmes l’oral sans dire un mot à propos du problème que nous avions. La soirée s’était bien déroulée, ça avait été génial. Je les raccompagnai à l’arrêt d’autobus et je rentrai. Je finis ma soirée et mes devoirs. Tout était bien qui finit bien. J’allai finalement me coucher.

Le lendemain matin, rien n’avait changé. Je descendis avec le sourire et mes parents me regardèrent d’un air étrange. Quoi? Timide, je me risquai à leur demander ce qu’il n’allait pas.

- Mère, père… que se passe-t-il ? Demandais-je gentiment.

- Ça fait des années que tu ne nous as pas souris… C’est étrange, répondirent-ils à l’unisson.

J’eus peur. Très peur. Je ne comprenais pas… hier, j’avais souris… alors, où était le problème. J’eus peur pendant un instant. Était-ce un rêve ? Avais-je rêvé tout cela?

- Vous ne vous rappelez pas? Hier, mes trois amis sont venus et euh… ils ont mangé à la maison.

- Depuis quand as-tu des amis ?

Cette simple petite phrase me fit un choc. Alors, même mes propres parents se foutaient de moi? Ils ne voulaient pas de moi… je remontai dans ma chambre en pleurant. Qu’avais-je fait pour mériter cela? Je n’allais pas à l’école… je ne voulais voir personne. Je ne réalisais pas qu’on m’avait menti… Que tout le bonheur que j’avais été capable de trouver… tout ça n’était rien ?

Je commençai à me parler seul. La vie n’avait rien pour moi… Je ne devais rien suivre de mon rêve… Ça allait être ma mort si je le faisais. Mes parents qui, en fait, s’inquiétait pour ma santé mentale, appelèrent l’hôpital. Des personnes, des psychologues je pensai, virent me chercher. Quoi?! Maintenant, j’étais vu comme un fou qui devait que se faire incarner dans une asile? Non ! Je n’acceptais pas ! Surtout que je savais que c’était mes parents qui m’avaient envoyé. Je les haïssais ! Au moins, dans cette asile, je n’allais plus voir d’imbécile comme mes parents. J’ai honte d’être né du ventre de cette mère… si nous pouvions l’appeler mère. Je me laissai prendre pas les psychiatres et les psychologues. La vie n’était que mensonge. Donc, je n’avais pas à m’en faire.

J’attendais, avec un des travailleurs de l’asile, que mon nom soit appelé.

- Orion Everdeen, vous êtes appelé dans la salle deux.

J’eus un sourire. Enfin ! Mes journées allaient se ressembler pour quelque chose. Plus d’amis, plus d’école, plus de parents… Juste un psychologues pour être avec moi. J’entrai dans la chambre où je devais aller… Non… ce n’était pas vrai…

Trois personnes s’y trouvaient déjà… Une fille et deux garçons. L’un seul dans le coin… et l’autre avec la fille… Mon psychologue me présenta mes camarades de chambre… L’un s’appelait Hildas, l’une s’appelait Victorice et le dernier se nommait Clovis… J’eus cette nouvelle comme un coup de gifle…

Je suis en asile à cause d’eux et voilà que je les retrouve… que se passait-il ? Surprise… Le futur était une surprise...